Le directeur général des services secrets du régime iranien dans la province du Khouzistan (sud-ouest de l’Iran) s’est exprimé dans une interview pour l’ouverture d’une « université des services secrets » à Ahvaz, pour réprimer toujours plus les protestations sociales, tout comme les militants politiques et pour les droits des citoyens.
L’agence de presse ISNA a cité le directeur général des services secrets de la province du Khouzistan, Hossein Bagherzadeh, mercredi 2 novembre : « L’approche de la politique de sécurité dans la province du Khouzistan change en de nouvelles approches en fonction des nouvelles menaces dans la région. »
En indiquant la répression et le contrôle des activités politiques et culturelles, le directeur général de l’information du régime iranien a déclaré : « Il est inacceptable que quelques groupes soient impliqués dans des activités politiques et culturelles sans qu’on se préoccupe de la sécurité. »
Bagherzadeh a déclaré que le but de l’ouverture d’une nouvelle université est d’ « analyser les approches de sécurité » qui est une partie d’un plus grand projet du ministère des Renseignements du régime iranien. Bagherzadeh a déclaré : « À la suite de l’analyse et de la découverte des problèmes de sécurité dans la province, le bureau principal du ministère va essayer de trouver une solution. »
Admettant que la ville est piégée dans la pauvreté et le chômage, il a déclaré : « La majorité des personnes impliquées dans les mesures de sécurité de la province manquent d’expérience et ont des parents illettrés. »
La décision d’établir l’université des renseignements et de la sécurité d’Ahvaz a été prise au moment où des centaines de militants politiques, culturels et des droits des citoyens et même de l’environnement sont emprisonnés sous différentes excuses et des douzaines de personnes ont également été arrêtées ces derniers jours et mois pour avoir protesté contre la déviation de l’eau de la rivière Karun.
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