Selon les rapports, le prisonnier politique Mohammad Ali Taheri a annoncé à son 41e jour de grève de la faim dans une lettre au personnel de la prison : « Je poursuivrai ma grève de la faim jusqu’à la mort ou jusqu’à ma libération. »
Bien qu’il a été transféré à l’hôpital Baqiatollah à la suite de la détérioration de son état de santé à cause de sa grève de la faim, il n’a pas brisé celle-ci après que les autorités de la prison l’ont de nouveau transféré dans la section 2 de la prison d’Évine et lui ont interdit la visite de sa famille.
Son état de santé se détériore depuis le 28 septembre, après qu’il a commencé une grève de la faim pour protester contre le fait que les autorités empêchaient sa sortie malgré le mandat de non-poursuite. Il est aujourd’hui dans un état critique.
En même temps, plusieurs personnes se sont rassemblées devant le bâtiment du quotidien Hamshahri (citoyen) mardi 8 novembre pour soutenir Mohammad Ali Taheri et pour protester contre le faux article publié par ce journal (contre M. Taheri)…
Les manifestants ont brandi des pancartes où on pouvait lire : « Boycottez le quotidien Hamshahri pour avoir publié des mensonges et un faux article. »
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