jeudi 13 juin 2019

Le régime iranien constitue une menace pour la région

Le régime iranien constitue une menace pour la région
Par Amir Taghati
Les dirigeants du Golfe et les dirigeants arabes présents aux sommets de La Mecque ont rejeté l'ingérence du régime iranien dans leurs pays et ont qualifié Téhéran de menace pour la stabilité dans la région, alors que les États-Unis intensifient la pression économique sur le pays.

Jusqu'à présent, les sanctions américaines ont réduit les exportations de pétrole iranien de 2,5 millions de barils par jour à seulement 400 000 barils par jour en mai, et ce chiffre devrait baisser considérablement en raison de l'expiration des dérogations temporaires aux sanctions accordées aux huit principaux clients de l'Iran en novembre.
Le régime iranien avait misé sur un mécanisme financier spécial de l'Europe (l’INSTEX) pour l'aider à échapper aux sanctions américaines, mais l'Europe se méfie à juste titre du programme de missiles balistiques de Téhéran et de son rôle dans les crises régionales. Pire encore pour le régime, ils risquent de perdre bientôt le soutien de la Russie, qui va bientôt s'entretenir avec les États-Unis et Israël sur la sécurité nationale.
La stratégie de « pression maximale » de Donald Trump vise à pousser Téhéran dans de nouvelles négociations sur son programme nucléaire et d'autres comportements malveillants, mais jusqu'à présent, le régime a oscillé entre des positions militaires et des propositions diplomatiques vagues.
Certains pensent que cela pourrait conduire à une confrontation militaire, quoique limitée. C'est assez improbable. Le régime des mollahs, malgré toutes ses fanfaronnades, ne peut soutenir aucune sorte d'action militaire contre les États-Unis, encore moins si les alliés régionaux se joignent à lui.
Bien évidemment, Téhéran ne veut pas non plus négocier avec les États-Unis, le Guide Suprême Ali Khamenei refusant de négocier sous la pression des sanctions. Franchement, le Régime essaie de faire court à la présidence de Trump et ne semble pas se rendre compte que le vent a tourné. Aucun nouveau président ne reviendra sur l'accord nucléaire dont Trump s'est retiré.
Téhéran se trouve dans une impasse et a été contraint de suggérer un traité de non-agression avec les pays du Golfe, qui est arrivé trop tard et n'a fait que rappeler les précédents négatifs de Téhéran. L'Arabie saoudite estime que Téhéran est à l'origine des attaques récentes contre ses pétroliers au large des côtes des Émirats arabes unis et cite de nombreux exemples d'attaques menées par les rebelles Houthits soutenus par les mollahs au Yémen.
En fin de compte, ni la négociation ni la guerre ne résoudront le problème avec Téhéran. Au contraire, il faut soutenir la Résistance iranienne et insister sur l'éviction des mollahs corrompus par et pour le peuple iranien. C'est la seule façon de parvenir à un Iran libre et pacifique.

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