CSDHI - Lors de la dernière série de sanctions contre la République islamique d’Iran, le président américain Donald Trump a imposé des sanctions au Guide suprême de l’Iran, ainsi qu’à son bureau.
Ali Khamenei a toujours apparemment épousé un mode de vie simple, évitant le luxe. Certains de ses proches ont raconté des souvenirs de son « mode de vie simple ». Après les sanctions, le président iranien Hassan Rouhani est venu à la défense de son chef et a affirmé que Khamenei était un chef religieux et ne possédait rien de plus qu'une simple maison et une salle de congrégation.
Plusieurs documents ont été publiés ces dernières années sur la richesse du guide suprême et des institutions et organisations dirigées par son bureau. L’un des plus exhaustifs est un compte-rendu d’enquête publié en 2013 par Reuters intitulé « Les actifs de l’ayatollah », qui porte sa fortune à plus de 83 milliards d’euros.
Dernièrement, l’ambassade américaine à Bagdad a révélé que les actifs de Khamenei s’élevaient à 175 milliards d’euros.
L’essentiel de la richesse sous le contrôle du dirigeant de la République islamique provient de l’Exécution de l’Ordre de l’imam Khomeiny, connu sous le nom de « Setad ».
L’enquête de Reuters a révélé que l’organisation avait bâti « son empire sur la saisie systématique de milliers de biens appartenant à de simples Iraniens », en saisissant également des biens appartenant à des membres des minorités religieuses, à des dissidents politiques et à des Iraniens résidant à l’étranger ; parfois, en prétendant faussement que les propriétés ont été abandonnées.
Ses avoirs comprennent de grandes quantités de biens immobiliers et 37 sociétés, couvrant presque tous les secteurs de l'industrie iranienne, y compris la finance, le pétrole et les télécommunications. Il est également actif dans le secteur bancaire, la production de contraceptifs et même l’élevage d’autruches.
Une autre organisation directement contrôlée par Khamenei est l'Organisation islamique de développement.
Ahmad Jannati a été le premier chef de l'organisation chargé de promouvoir l'idéologie de la République islamique. Mahmoud Mohammadi Araghi lui a succédé pendant dix ans, suivi de Seyyed Mahdi Khamoushi et de Mohammad Qomi, qui a été nommé par Khamenei à la tête de l'Organisation islamique de développement en 2018.
L’Organisation islamique de développement est composée de 11 institutions et reçoit plus de fonds que toute autre organisation religieuse. Le gouvernement de Hassan Rouhani a proposé un budget de 430 milliards de tomans (environ 87 millions d’euros) à l'organisation en 2018.
L'organisation a été fondée en 1981 en tant que « Institution du Conseil du développement islamique » et a fonctionné en tant qu'organisme indépendant et cohérent, affilié au Velayat-e Faqih. Il a ensuite été remplacé par son état actuel en 1989 sous les ordres du fondateur du régime, Ruhollah Khomeini.
Des institutions telles que le Quartier Général de la prière, le Conseil de la politique des Imams du vendredi et le Département des arts travaillent au sein de l'Organisation pour le développement islamique.
Quartier Général de la prière
Ce qu'on appelle le quartier général des prières a pour tâches de promouvoir la culture de la prière, d'identifier les capacités de la communauté en matière de prière et de superviser les systèmes qui exécutent les prières.
En 2018, cette institution a reçu un budget d'environ 23 milliards de tomans (environ 4800120 €).
Le département des arts
Le Département des arts s’acquitte de tâches telles que la publication de contenu sur l’idéologie du régime et la réalisation de films « adaptés » qui sont pour la plupart rejetés par le public.
Il est également connu pour interdire les films « inappropriés » qui ont une autorisation du ministère iranien de l’Orientation islamique.
Avec un budget de près de 72 milliards de tomans (environ 15 millions d’euros), le Département des arts reçoit le budget le plus important parmi les institutions relevant de l'Organisation islamique du développement.
Source : Iran News Wire
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