vendredi 11 octobre 2019

Les mauvais traitements subis par les prisonnières politiques en Iran


mère solleih arabi yasmanaryani iran Une prisonnière politique a été transférée dans le quartier 2A de la tristement célèbre prison d'Evine en Iran, utilisée par les inquiétants pasdarans (IRGC) et le ministère du renseignement et de la sécurité (MOIS) pour faire pression sur les prisonniers politiques.
Yasman Aryani, qui se trouvait auparavant dans le pavillon des femmes à Evin, a été transférée le 5 octobre 2019 et sa famille n'en a été informée que lorsqu’elle est venue lui rendre visite.
Yasman Aryani, qui purge une peine de 16 ans de prison pour son activisme civil, a été arrêtée pour la dernière fois, le 10 avril. Elle avait déjà été libérée début 2019, après sa première arrestation en été 2018 pour « trouble à l'ordre public ».

Mauvais traitements des mères de prisonniers politiques en Iran
Farangis Mazloumi, mère du prisonnier politique Soheil Arabi, est détenue en isolement dans la section 209 de la prison d'Evine depuis trois mois.
Mazloumi, officiellement inculpée pour « propagande contre l'État », « association et collusion », « participation à des rassemblements illégaux » et « communication et entretien avec des groupes dissidents », peut être libérée sous caution de 400 000 000 de tomans (environ 3 100 euros). Cependant, sa famille ne peut se permettre de payer cela, même si elle souhaite désespérément la libérer en raison de sa santé physique et psychologique fragile.
Le 5 octobre également, la mère du prisonnier politique Kamran Darvishi, âgée de 75 ans, a été battue par des gardiens de prison parce qu’elle portait sur elle une radio mains libres.
Manifestations de prisonnières politiques en Iran
Dans des informations séparées, deux prisonnières politiques - Atefeh Rangriz et Sepideh Qolian - ont organisé un sit-in dans la prison de Qarchak à Varamin afin de plaider en faveur de deux prisonnières non politiques détenues là-bas - Soqra Eftekhari et Akram Bayrami. Eftekhari et Bayrami sont maintenues dans des conditions difficiles en isolement cellulaire. Rangriz et Qolian ont déclaré qu'elles entameraient une grève de la faim si leur demande n'était pas satisfaite.
Condamnations injustes de prisonnières politiques en Iran
Une Derviche Gonabadi, membre d’une religion minoritaire en Iran, a été convoquée récemment devant le bureau du procureur d’Evine pour son dernier procès. Faezeh Abdipour a été arrêtée lors du soulèvement de décembre 2017 à janvier 2018 et a été condamnée à 12 ans de prison, 74 coups de fouet, deux ans d'exil à Borazjan et deux ans d'interdiction d’activités sociales et de quitter le pays.
Sepideh Farhan, militante étudiante, devra purger une peine de deux ans de prison pour son militantisme pacifique, à la suite de l’appel de la décision précédente qui l’avait condamnée à six ans et de 74 coups de fouet.
Source : Iran Focus

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire