CNRI Femmes – Dominique Attias; Président de la Fédération européenne des sociétés de droit à partir d’octobre 2020
Vice-batonnière de Paris à partir de janvier 2016 et première femme à occuper ce poste Récipiendaire de la Légion d’honneur en 2011
Discours de Dominique Attias à la conférence virtuelle du 22 août 2020 : Appel à l’ONU pour la responsabilité du massacre de 1988
Je suis heureuse de pouvoir m’exprimer aujourd’hui à la demande du comité des femmes du conseil national de la résistance iranienne.
C’est un sujet grave et un sujet qu’il faut traiter et enfin qu’il y une réponse. Qu’il y a une réponse des autorités iraniennes qui sont alors l’actuelle au pouvoir, qu’il y a un soutien de la commission, de toutes les commissions internationales et de l’ONU.
Tant de personnes, tant de jeunes, femmes, tant de jeunes hommes, exécutes, assassinés, trente mille personnes assassinés en 1988 et un silence total!
Un silence total depuis que les familles ont besoin de savoir, les familles ont besoin de récupérer les corps, les morts ont besoin d’être enterrés et honorés. Ils viendront autrement hanter les autorités iraniennes jusqu’à la fin de leurs jours. Hanter ses hommes qui n’ont pas hésiter à assassiner dans des conditions abjectes des prisonnier politique.
Ce sont des crimes contre l’humanité. Il n’est pas envisageable de les passer sous silence.
Nous sommes, et toutes les femmes sont au soutien des iraniennes qui veulent savoir de ses sœurs, de ses mères, de ses grands-mères. C’est inadmissible un massacre pareil passer sous silence.
J’ai eu le bonheur de faire la connaissance de tous ces femmes qui luttent tous les jours dans le cadre du cnri. J’admire leurs courages, j’admire leurs persévérances.
C’était en 2016 et depuis, tous les ans, tous les ans elle crient pour réclamer justice. Je crie désormais avec elles. Il n’est pas possible, il n’est pas possible que au vingt-et-unième siècle de telle crimes reste impunies.
Levez-vous tous, l’ONU, les nations unies, mes très chers représentants.
Ne laisser pas passer cela. Ça n’est pas parce-que l’Iran a du pétrole que les droits humains, que les droits des femmes, que les droits des hommes, que les droits l’humanité doivent être bafouer.
Nous continuerons tous à crier pour demander que justice soit rendu, que les corps soient rendues, et qu’enfin, enfin, la lumière sorte et jaillisse.
Je vous remercie
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