CNRI - Ebrahim Khalili Sedighi Hamedani, 61 ans, avec son fils Salar, 23 ans
Le prisonnier politique Ebrahim Khalil Sedighi Hamedani est en grève de la faim pour protester contre le transfert de son fils, Behnam Salar Sedighi Hamedani, au centre de détention des renseignements d’Oroumieh dans la prison centrale d’Oroumieh dans le nord-ouest de l’Iran. Les autorités exercent une pression cruelle sur Salar. Mercredi a marqué le dixième jour de la grève de la faim d’Ebrahim, malgré son état de santé fragile.
Ebrahim, actuellement détenu en isolement à la prison centrale d’Oroumieh, est en grève de la faim depuis le 9 août pour protester contre le transfert et la torture de son jeune fils, Behnam Salar.
Il est diabétique et les inquiétudes concernant le sort de son fils l’ont forcé à entamer une grève de la faim.
Salar Sedighi Hamedani, qui a été transféré au centre de détention des renseignements d’Oroumieh le 4 août, est interrogé et torturé.
Les services de renseignement des gardiens de la révolution (CGRI) ont porté plainte contre ce prisonnier politique et il a été accusé d’avoir des relations avec des médias étrangers.
Suite aux protestations de sa famille, la prison centrale d’Oroumieh a indiqué qu’il était actuellement interrogé et que leur enquête était en cours. Par conséquent, il n’est pas autorisé à appeler ni rencontrer sa famille.
Ebrahim Khalil Sedighi Hamedani et son fils Salar ont été attaqués et battus par plusieurs mercenaires du directeur de la prison le 3 août, puis transférés dans la section d’isolement. Quatre jours plus tard, le 7 août, les deux hommes ont été transférés au centre de renseignement de détention d’Oroumieh et placés sous interrogatoire. Ebrahim a été renvoyé à la prison centrale d’Ourmia, mais son fils Salar a été détenu au centre de détention du Renseignement d’Oroumieh et son état actuel reste inconnu.
Le 23 avril 2019, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a publié le nom d’Ebrahim Khalil Sedighi et de 27 autres prisonniers politiques sous pression et a appelé à une action urgente de la communauté internationale pour sauver leur vie.
Le 19 avril 2019, Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a appelé le Secrétaire général des Nations Unies, le Haut-Commissaire et le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et les organisations internationales des droits de l’homme à prendre immédiatement des initiatives pour libérer ces détenus et désigner une délégation pour visiter les prisons du régime et rencontrer les prisonniers politiques.
Auparavant, Ebrahim et Salar avaient entamé une grève de la faim en septembre 2019 après avoir été condamnés à 19 ans de prison par le système judiciaire pénal du régime. Les deux ont été condamnés sous de fausses accusations de « actions contre la sécurité nationale».
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