CNRI- Les informations publiées par la résistance iranienne révèlent le rôle du régime iranien dans l’assassinat de Rafic Hariri, ancien Premier Ministre libanais. Les manifestations au Liban après l’explosion massive de Beyrouth soulignent la nécessité de faire barrage au terrorisme d’Etat du régime iranien.
L’assassinat de Rafic Hariri
Dans un communiqué après la décision du tribunal spécial des Nations Unies pour le Liban, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a écrit: «Il est tout à fait clair que l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri a été ordonné par Khamenei en personne, planifié par Qassem Soleimani, et faisait partie d’un plan plus large des mollahs pour dominer le Liban. »
Le tribunal spécial de l’ONU pour le Liban a déclaré qu’un membre de l’organisation terroriste du Hezbollah, fondée et soutenue par le régime iranien, était coupable de l’assassinat de Rafic Hariri. Salim Ayyash, un hauts responsables du Hezbollah, a été accusé d’avoir organisé et mené l’attaque.
Le régime iranien a utilisé tous ses leviers diplomatiques, économiques et terroristes pour entraver le processus de cet enquête et a tenté de dissimuler les preuves indéniables de son implication dans ce crime. Le régime a caché les suspects de ce massacre et a refusé de les remettre au tribunal pour enquête. En outre, lors d’une réunion avec l’émir du Qatar le 22 novembre 2010, le guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei, a menacé le tribunal. Il a déclaré: «Cette cour est une mise en scène, et toute les décisions qu’elle rendra seront rejetées. Nous espérons que ceux qui, au Liban, sont influents et efficaces, agiront avec sagesse afin que la question ne devienne pas un problème. »
L’explosion de Beyrouth et ses conséquences pour le régime iranien
Le monde a été choqué lorsqu’une explosion massive s’est produite début aout dans le port de Beyrouth. Peu de temps après, d’importantes manifestations ont éclaté à Beyrouth, avec des manifestants en colère qui scandaient «révolution». Les manifestants dans leurs slogans ont visé des politiciens corrompus et en particulier l’organisation terroriste du Hezbollah. Cela a conduit à la démission du gouvernement et de son Premier ministre, Hassan Diab, qui était soutenu par le Hezbollah. Ces manifestations s’inscrivent dans la continuité des manifestations populaires au Liban au cours des 10 derniers mois. Elles ont commencé en octobre en raison de l’extrême pauvreté, d’une économie défaillante et de la corruption. L’explosion à Beyrouth a accru le désir de liberté de la population de parvenir à écarter ceux qui mettent des obstacles sur cette voie, surtout le Hezbollah.
Ces manifestations ont terrifié le régime iranien. Le quotidien Keyhan, connu pour être le porte-parole de Khamenei, a menacé les opposants à sa mainmise sur le Liban et a écrit dans son éditorial du 10 août: « Il y a un point stratégique clé dans la manière d’affronter les ennemis obstinés du front de la résistance. S’ils se battent face à face, ils doivent être repoussés. Mais s’ils recourent au terrorisme et au sabotage politique ou économique, la même méthode [les complots terroristes] devrait être menée contre leurs intérêts sécuritaires et économiques. »
Le régime iranien utilise l’exportation du terrorisme comme moyen de survie et d’exporter l’instabilité dans la région. Le terrorisme fait partie intrinsèque de ce régime et ne cessera pas avant sa chute définitive par la révolution du peuple iranien.
Après les grandes manifestations au Liban, les explosions horribles et la récente décision de justice, il est nécessaire plus que jamais pour la communauté mondiale d’évincer le régime iranien du Liban et de couper les tentacules des Gardiens de la révolution et de sa branche libanaise dans le pays.
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