Le CNRI a organisé un événement en ligne pour discuter de l’impératif de restaurer les sanctions de l’ONU contre le régime des mollahs au pouvoir en Iran – le 26 août 2020
Le bureau de représentation du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) aux Etats-Unis a organisé mercredi une conférence virtuelle sur le terrorisme du régime des mollahs, la nécessité de réimposer toutes les sanctions au régime des mollahs et les implications d’une éventuelle levée de l’embargo sur les armes des Nations unies qui expire le 18 octobre. Plusieurs personnalités politiques et experts américains de renom ont participé à cet événement et ont souligné qu’il était nécessaire de restaurer l’ensemble des sanctions des Nations unies contre le régime iranien afin de contrôler les activités malveillantes du régime.
Le bureau de représentation a également présenté son nouveau rapport, « Iran, The Imperative to Reimpose Sanctions ».
Ce livre souligne : “En tant que régime réactionnaire et arriéré, la dictature théocratique poursuit la répression intérieure, l’exportation du terrorisme et le bellicisme comme stratégies fondamentales pour assurer sa survie. Le régime utilise à la fois des armes de destruction massive et des armes conventionnelles pour la répression sur le territoire national et le terrorisme à l’étranger ». Ainsi, « si le régime se voyait accorder l’espace et l’indulgence nécessaires au commerce des armes, alors davantage de conflits et de terrorisme se répandraient dans la région ».
Le premier orateur et le modérateur de cet événement était Alireza Jafarzadeh, directeur adjoint du bureau de la représentation du CNRI à Washington. Faisant mention au nouveau rapport du CNRI, il a déclaré : « Le livre examine le modus operandi du système velayat-e faqih du régime ou le pouvoir théocratique absolu. En plus de l’armée régulière, le régime dispose de la force Qods affiliée aux Gardiens de la révolution (pasdaran), dont le seul but est le terrorisme d’État. Elle fabrique des armes et fournit des armes à ses agents inféodés. Fournir des armes à ce régime, c’est alimenter le chaos créé dans la région. »
« Le terrorisme est une pierre angulaire du régime des mollahs, pour sa survie. Ils sont activement engagés dans le terrorisme dans différents pays occidentaux. A un moment où les molahs ont le plus besoin de l’Europe, ils ont intensifié leurs opérations terroristes en Europe », a-t-il ajouté.
Le premier intervenant de cet événement était l’ambassadeur Joseph Detrani, ancien envoyé spécial pour les pourparlers à six avec la Corée du Nord. « Quand on regarde ce qui se passe en Iran en ce moment, il faut avoir une grande empathie pour les personnes qui traversent la pandémie. Depuis que nous avons signé le JCPOA avec l’Iran, en espérant que les 50 milliards de dollars non gelés iront au peuple iranien. Mais la théocratie a continué avec ce que nous avons vu dans les années 1980, les attaques contre la caserne des Marines à Beyrouth. Cela continue aujourd’hui en Irak, au Yémen, au Liban et en Syrie », a déclaré l’ambassadeur Detrani.
« Le peuple iranien est la question clé ici. La théocratie ne se soucie pas du peuple. C’est là qu’il faut se concentrer. La communauté internationale doit se rassembler et en dire assez ! Concentrez-vous sur la bonne gouvernance, le leadership responsable, et prenez soin de votre propre peuple », a-t-il déclaré.
L’orateur suivant de cet événement était Mike Pregent, senior fellow à l’Institut Hudson et expert en affaires du Moyen-Orient. Evoquant la nécessité de créer un front uni contre le régime iranien et son terrorisme, M. Pregent a déclaré « il est important de faire appel à nos alliés et à nos ennemis géopolitiques qui soutiennent un régime qui déstabilise la région. Pour la première fois, toutes les sectes en Irak s’opposent à l’ingérence de l’Iran. Au Liban, le peuple proteste contre le régime iranien ».
« Ce que nous avons tendance à oublier, c’est combien de dizaines de milliers d’Iraniens innocents ont été assassinés par ce régime pour maintenir son emprise sur le pouvoir. Je suis frappé par la réalité de ce qui s’est passé depuis que le président Trump a décidé de se retirer de l’accord nucléaire », a déclaré l’ambassadeur Marc Ginsberg, ancien envoyé américain au Maroc, qui a ensuite pris la parole.
Evoquant la façon dont le régime des mollahs a violé son accord nucléaire de 2015 avec les puissances mondiales et la course des mollahs pour obtenir une bombe nucléaire, l’ambassadeur Ginsberg a déclaré : « Depuis la signature de l’accord nucléaire, nous avons vu cas après cas des tentatives terroristes contre les dirigeants de l’opposition iranienne. Des agents du régime ont été arrêtés alors qu’ils allaient bombarder un rassemblement de la résistance iranienne en France. Nous ne pouvons pas parier sur l’accord nucléaire comme une fin en soi au mauvais comportement de l’Iran. Nous avons besoin d’une nouvelle alliance entre les Etats-Unis et l’Europe pour soutenir ce dont le peuple a besoin. Nous devons soutenir l’opposition iranienne, le CNRI, et Madame Maryam Radjavi. Nous devons protéger les adversaires de l’Iran, ceux qui sont pris pour cible dans la région. Allons-nous leur dire qu’un nouvel accord mettra fin à cela ? C’est naïf. »
« Nous devons cibler le financement de leur terrorisme. Convenons que notre politique ne doit pas offrir à l’Iran une autre fenêtre pour poursuivre son programme nucléaire. Nous devons mettre fin au cauchemar mondial que ce gouvernement présente au monde », a-t-il conclu.
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