CNRI - Le département d’État des États-Unis a publié les noms de 13 personnes qu’il avait désignées le 21 août pour leur rôle dans l’assassinat du Dr Kazem Radjavi, une figure de proue des droits de l’homme et représentant du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) en Suisse.
Le 21 août, le Département d’État des États-Unis a annoncé des restrictions de visa à 14 Iraniens pour leur implication dans des violations flagrantes des droits de l’homme pour le compte du régime iranien, le principal État commanditaire du terrorisme au monde. Cette mesure a été prise conformément à la section 7031 (c) du “Department of State, Foreign Operations, and Related Programs Appropriations Act, FY 2020”, rendant inéligible à l’entrée aux États-Unis les fonctionnaires de gouvernements étrangers et les membres de leur famille immédiate au sujet desquels le secrétaire d’État a des informations crédibles sur la participation à une violation flagrante des droits de l’homme. Cette action comprend des restrictions de visa pour 13 fonctionnaires impliqués dans un assassinat brutal et minutieusement planifié perpétré en Suisse en 1990 dans le cadre de la campagne mondiale de violence et de terrorisme en Iran. Ces 13 individus, qui se faisaient passer pour des diplomates iraniens, agissaient sous les plus hauts ordres de leur gouvernement pour faire taire l’opposition et montrer que personne n’est à l’abri du régime iranien, peu importe où ils vivent », lit-on dans la déclaration du département d’État.
Les noms de ces terroristes est annoncé comme suit par le Departement d’Etat :
Ali Reza Bayani Hamadani, Said Danesh, Ali Hadavi, Saeed Hemati, Mohammad Reza Jazayeri, Mohsen Sharif Esfahani, Ali Moslehiaraghi, Naser Pourmirzai, Mohsen Pourshafiee, Mohammad Said Rezvani, Mahmoud Sajadian et Yadollah Samadi.
Le 21 août, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a salué la décision des États-Unis de désigner les assassins du professeur Radjavi et l’a décrite comme «une étape essentielle et efficace pour lutter contre le terrorisme et sauvegarder la sécurité des pays européens».
«La désignation devrait être complétée par une liste noire de ceux qui ont ordonné ce crime : Ali Khamenei; les ministres sortants du renseignement et des affaires étrangères, Ali Fallahian et Ali Akbar Velayati; et Hassan Rohani, le secrétaire sortant du Conseil suprême de sécurité. Les poursuites, la punition et la liste noire des meurtriers du professeur Radjavi, et des dirigeants du régime clérical ont été retardées pendant des années par les pays européens, encourageant le régime à recourir à de nouveaux effusions de sang et au terrorisme en Europe. »A ajouté Mme Radjavi.
Contexte:
La Résistance iranienne, en tant que seule alternative viable au régime des mollahs, a été la cible des complots terroristes du régime. L’échec du complot d’attentat contre le rassemblement annuel du CNRI «Iran libre», et l’arrestation ultérieure du diplomate terroriste du régime Assadollah Assadi en 2018, et la campagne de désinformation en cours du régime, montrent en outre la peur du régime de son opposition organisée, le CNRI et le Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK).
Le cas de l’assassinat du Pr. Kazem Radjavi est l’un des cas les plus graves du terrorisme du régime à l’étranger, car les membres, leurs commandants et ceux qui ont pris cette décision à Téhéran ont été identifiés. De plus, le mobile de cet assassinat est clair, la date d’entrée et de départ des terroristes était claire.
En 2006, un juge d’instruction en Suisse a émis un mandat d’arrêt contre Ali Falahian, alors Ministre du renseignement et de la sécurité du régime ( VEVAK ou MOIS), pour avoir «soigneusement planifié» l’assassinat du Pr. Kazem Radjavi. En outre, il a été révélé que 13 terroristes, qui avaient des passeports diplomatiques, ont pu rentrer en Iran, sans être jugés pour leur crime.
Cette désignation, des années après les efforts de la Résistance iranienne pour mobiliser la communauté internationale pour qu’elle s’oppose au terrorisme du régime à l’étranger et aux violations des droits de l’homme en Iran, est la première étape pour demander à tous les responsables du régime de rendre compte de leurs violations continues des droits de l’homme.
À cet égard, l’affaire de l’assassinat du Dr. Kazem Radjavi, en tant que personne qui cherchait justice pour les victimes du massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques en Iran en 1988, pour la plupart des membres de l’OMPI, est en effet considérée comme faisant partie de l’affaire du crime du régime contre l’humanité en 1988. Par conséquent, tenir les autorités du régime responsables de ce crime est le début de rendre justice à toutes les victimes du régime clérical et de stopper le terrorisme du régime à l’étranger.
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