CNRI Femmes – Le pouvoir judiciaire du régime des mollahs a encore pendu une femme tôt dans la matinée du 18 août 2020, à la prison centrale de Machad, connue sous le nom de prison de Vakilabad. C’est la 107ème femme exécutée depuis l’entrée en fonction de Hassan Rohani, le président des mollahs, en Iran.
Cette 107ème femme pendue à l’aube de mardi était dans le couloir de la mort depuis 11 ans. Elle a été exécutée en même temps que trois hommes. Leur exécution n’avait pas encore été annoncée par les médias officiels au moment de la publication de cette nouvelle. La femme s’appelait Marzieh Ebrahimipour.
Les exécutions sont un moyen de survie pour le régime des mollahs en Iran. Il n’a pas interrompu les pendaisons, les arrestations, ni les lourdes peines pendant la pandémie de coronavirus.
L’Iran est le premier bourreau du monde avec le plus grand nombre d’exécutions par habitant. L’Iran détient également le record mondial du plus grand bourreau de femmes.
En raison de l’incapacité du régime clérical à classer les homicides selon leur degré, toute personne commettant un homicide est condamnée à mort, quels que soient les circonstances. De nombreuses femmes condamnées pour meurtre en Iran sont elles-mêmes victimes de violences familiales ou autres et ont tué en état légitime défense. Les procès et les peines prononcées sont manifestement injustes.
Une femme de 32 ans du nom de Mehri avait été exécutée il y a seulement 16 jours dans la même prison. Elle avait purgé six ans dans le couloir de la mort.
Une autre femme identifiée comme étant Sara M. a été exécutée en janvier à la prison centrale de Machad à l’âge de 35 ans et avait passé trois ans dans le couloir de la mort. L’exécution a été annoncée dans les médias d’État le 14 janvier 2020.
La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne a publié une liste des femmes exécutées pendant le mandat de Rohani. La Résistance iranienne appelle à l’abolition de la peine de mort en Iran.
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