Un simple coup d’œil à l’approche du régime iranien lors de l’épidémie du COVID-19 montre comment les mollahs utilisent ce virus pour atteindre leurs sinistres objectifs. En attendant, les mollahs font attention à ne pas être infectés eux-mêmes par ce virus.
Le président iranien, Hassan Rohani, a refusé de se rendre au Parlement et a accepté le risque de ne pas pouvoir réunir suffisamment de voix pour son projet de ministre de l’Industrie et des Mines. Par ailleurs, l’Assemblée des experts du régime a reporté sa session la semaine dernière en raison de l’épidémie de Coronavirus.
Pendant ce temps, Rohani et d’autres responsables insistent sur la tenue des examens d’entrée à l’université et des cérémonies de deuil du troisième imam de l’Islam chiite, Hossain-ibn-Ali. Et ce, malgré les nombreuses mises en garde des responsables de la santé qui ont prédit que la tenue des cérémonies de deuil du muharram ou des examens d’entrée augmenterait encore le nombre de cas d’infection au COVID-19 et le taux de mortalité.
« Lorsque l’on parle de l’examen d’entrée, certains demandent encore une fois s’il faut le tenir ou non ? Comment se fait-il que nous allions dans la rue aujourd’hui ? Comment se fait-il que nous gérions des bureaux de travail, des magasins et des centres commerciaux ? La tenue des examens d’entrée à l’université n’est pas différente », a déclaré Rohani samedi.
Il a également reproché aux gens de ne pas prendre les protocoles de santé au sérieux et a affirmé que cette maladie a « une durée très courte ». Il l’a prétendu de manière fallacieuse, alors qu’en février dernier, il avait dit que tout reviendrait à la normale le 29 février.
L’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI) a annoncé dimanche que près de 90.000 personnes sont mortes à cause de l’épidémie du nouveau Coronavirus. La population est aux prises avec des difficultés économiques, dues aux mauvaises politiques économiques et étrangères du régime, et à l’épidémie du Coronavirus. Pourtant, au lieu d’aider les gens, les responsables du régime, notamment le Guide Suprême, Ali Khamenei, et Rohani, blâment les gens pour la propagation de ce virus et parlent de manière mensongère du « manque de coopération de la population » ou de l’échec à « respecter le protocole sanitaire ». Parallèlement, ils envoient les gens dans le champ de mines du Coronavirus.
Khamenei a même décrit cette pandémie, avec son nombre croissant de morts, comme une « bénédiction » pour le régime plutôt qu’un désastre pour la population. La chaîne des événements montre que le régime a vraiment considéré ce virus comme un don du ciel et un allié pour réprimer la société iranienne, particulièrement après les manifestations nationales de novembre 2019 et janvier 2020, qui ont ébranlé les fondations du régime.
Les mauvaises politiques sociales et économiques du régime des mollahs, ainsi que ses quarante années de répression, ont transformé la société iranienne en une poudrière. Après les manifestations nationales de novembre et janvier, où les gens scandaient « à bas le dictateur », les mollahs ont compris qu’un nouveau soulèvement était inévitable. Le boycott public des élections législatives truquées du régime a montré que le vrai vote du peuple iranien est pour le changement de régime.
Pour prolonger son existence, les mollahs ont nié l’existence du virus pendant près d’un mois. Il a organisé les élections alors que ses responsables étaient conscients que ces élections seraient largement boycottées par le peuple. Lorsque les mollahs ont été contraints d’annoncer l’existence du virus, ils ont commencé à le minimiser. Ils ont dit aux gens de rester chez eux pendant les vacances, mais ont ouvert toutes les routes et n’ont pas imposé et contrôlé les protocoles sanitaires nécessaires. La quarantaine en Iran n’était pas comme dans d’autres pays. La population n’a pas joui du soutien du gouvernement, ce qui a renforcé la fronde sociale envers le régime. Ainsi, Khamenei et Rohani ont forcé les gens à retourner au travail.
Le résultat
La mauvaise gestion de l’épidémie du Coronavirus par le régime a accru l’aversion de la population à son égard. Le régime a l’intention d’empêcher tout soulèvement en utilisant ce virus et en continuant ses massacres. Cependant, ces actions vont bientôt transformer la tristesse des gens de perdre leurs proches en une colère accrue contre le régime.
À cet égard, le quotidien officiel Mostaghel a écrit le 13 juillet : « Cette nation n’oubliera pas comment elle a été abandonnée pendant ces jours amers. Cela aura une conséquence sur les incidents à venir. Le gouvernement n’a pas contenu et contrôlé le Coronavirus pour contrôler de manière pertinente la colère des personnes défiantes. Mais je souhaite que la souffrance et la maladie du peuple ne soient pas utilisées comme un remède à l’oubli et un moyen de se venger des événements de novembre et décembre. Car bientôt, les gens viendront à leur table pour manger, et leur désespoir d’une table vide les conduira à protester dans les rues animées. »
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