La prisonnière politique Fatemeh Mosanna présentait auparavant des symptômes de fièvre et de frissons.
Les enfants de Mme Mosanna sont allés à l’hôpital Taleghani pour voir leur mère, mais ils n’ont pas encore réussi à la voir. On leur a dit que leur mère est attachée à son lit, sur ordre d’Amin Vaziri, le procureur spécial des prisonniers politiques.
Le 31 mars 2020, la prisonnière politique Fatemeh Mosanna avait obtenu un congé de prison sous caution. Mais elle a été à nouveau arrêtée le 6 mai 2020 par des agents du bureau du procureur et transférée à la prison d’Evine.
Les conditions sanitaires dans la prison d’Evine sont désastreuses. L’avocate des droits humains Nasrine Sotoudeh, qui est également emprisonnée dans le quartier des femmes d’Evine, a annoncé dans une lettre ouverte le 11 août 2020 sa grève de la faim pour protester contre « les conditions oppressantes en prison, et après n’avoir reçu aucune réponse aux lettres et aux demandes légales des prisonniers ».
Il a été rapporté qu’à 19 heures, le mercredi 19 août 2020, Mme Sotoudeh a été transférée au dispensaire de la prison d’Evine en raison de ses conditions critiques.
Fatemeh Mosanna et son mari, Hassan Sadeqi, ont été arrêtés le 9 avril 2014 pour avoir organisé une cérémonie funéraire pour le père de M. Sadeqi, décédé le 29 janvier 2014, au Camp Liberty, en Irak, où les membres de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK) étaient détenus en état de siège.
Le couple a ensuite été condamné à 15 ans de prison pour avoir eu des contacts avec l’OMPI. Leur maison et leur boutique ont été confisquées par le régime iranien en mars 2019. Le couple a été privé de visites pendant une longue période.
Fatemeh Mosanna a été prisonnière politique en 1981 et détenue pendant deux ans alors qu’elle n’était âgée que de 13 ans. Trois de ses frères ont été exécutés cette année-là par le régime clérical.
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