Alireza Jafarlou et Alireza Goudarzi tuées par les forces de sécurité du régime iranien
CNRI- Cette action ainsi que les récentes exécutions du régime, bien que tragiques, montrent la peur des mollahs envers la société.
Les Forces de sécurité de l’Etat (SSF) du régime ont tiré et tué deux jeunes hommes à Shahriar, près de Téhéran. Alireza Jafarlou, étudiant à l’université, et Alireza Goudarzi, ont été pris pour cible par les forces répressives alors qu’ils étaient dans la rue. Ce dernier est mort instantanément mais Alireza Jafarlou a été blessé et au lieu de l’envoyer à l’hôpital, les forces répressives ont commencé à le battre, et lorsque les gens ont essayé de le sauver, ils ont été menacés. Ils ont été tué pour avoir refusé de montrer leur permis de conduire.
Shahriar est situé à 42 kilomètres à l’ouest de la capitale Téhéran. La ville a connu l’un des plus forts taux de tués lors des grandes manifestations de novembre 2019 en Iran. Selon l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI), le régime iranien a tué plus de 1500 manifestants lors des manifestations nationales qui ont ébranlé les fondations du régime.
Le régime a encore renforcé ses mesures de répression pour resserrer son emprise sur le pouvoir et contrecarrer un soulèvement populaire en essayant d’intimider la population.
Le régime des mollahs a exécuté Mostafa Salehi le 5 août à Ispahan. Mostafa a été arrêté lors des manifestations nationales de 2018 en Iran. Il a été sévèrement torturé pour faire de faux aveux. Son exécution a eu lieu quelques jours après une campagne internationale et les protestations des membres des familles de huit autres manifestants détenus ont forcé le régime à suspendre leur exécution.
Maryam Rajavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), condamnant fermement l’exécution de Mostafa Salehi, a déclaré : « Forcé à contrecœur de s’abstenir d’exécuter huit autres manifestants détenus suite à la campagne de millions de médias sociaux appelant à l’arrêt des exécutions, la théocratie au pouvoir a procédé à cette exécution en représailles et afin de terroriser la population et de contrecarrer le déclenchement de tout soulèvement. »
En outre, le régime des mollahs a exécuté plusieurs détenus, dont une femme, la semaine dernière. Avant cela, en juillet 2020, le régime des mollahs avait exécuté un homme simplement pour avoir bu de l’alcool à Machhad, dans le nord-est de l’Iran.
Le régime des mollahs est criblé de crises. La pandémie du Coronavirus et l’échec du plan du régime d’utiliser les pertes massives pour contrecarrer les soulèvements de différents secteurs de la société iranienne, l’isolement international des mollahs pour leur terrorisme et leurs activités malveillantes, les protestations en Irak et au Liban contre la présence meurtrière du régime, et la mort du cerveau du terrorisme du régime, Qassem Soleimani, sont quelques-unes des crises et des coups majeurs portés au régime.
En outre, les mauvaises politiques économiques du régime, la répression et maintenant sa mauvaise gestion de la pandémie du coronavirus ont transformé la société iranienne en une véritable poudrière. Les protestations quotidiennes des différentes couches de la société iranienne et la crainte totale du régime d’un nouveau soulèvement, reflétée dans les médias publics, confirment la résistance de la société iranienne.
Le 1er août, le site Internet officiel Etemad Online a écrit : « Les soulèvements sont le produit de crises dans les conditions de vie des gens. C’est une situation insupportable qui force les mécontents à protester. En fait, la méfiance de la population envers les institutions gouvernementales est un facteur essentiel des protestations et des soulèvements. Les gens ne participent pas aux manifestations pour s’amuser ou se divertir ; ils prennent le risque de se battre pour une vie meilleure. Dans les mouvements de protestation, les relations entre les protestataires sont particulièrement importantes. Les médias sociaux fournissent ces liens de la meilleure façon possible. Mais pas pour les empêcher d’aller dans la rue, mais au contraire, pour leur faciliter l’accès à la rue. Qu’il soit virtuel ou réel, chaque acte est un exercice de création d’un espace autonome, de préparation à une action collective et d’occupation des rues. N’avez-vous pas vu les manifestations de novembre 2019 il y a quelques mois à peine ? »
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