CNRI Femmes – L’adolescente kurde Aynaz Zareh a été infectée par le coronavirus pendant sa détention avec sa mère, Shahnaz Sadeghifar, dans le quartier des femmes de la prison centrale d’Oroumieh.
Le mardi 25 août 2020, Aynaz Zareh a été transférée hors de la prison et dans un hôpital municipal. Elle est actuellement dans la section des urgences de l’hôpital Taleghani d’Oroulieh pour des problèmes respiratoires.
Les informations en provenance de la prison centrale d’Oroumieh indiquent qu’au moins six détenues du quartier des femmes ont contracté la maladie.
L’adolescente kurde Aynaz Zareh, 17 ans, et sa mère, Shahnaz Sadeghifar, avaient auparavant entamé une grève de la faim d’une semaine. Puis, le 13 août, elles ont entamé une nouvelle grève de la faim.
L’état de santé d’Aynaz Zareh n’est pas bon.
L’adolescente kurde Aynaz Zareh a également protesté contre la condamnation de sa mère à 15 ans de prison en se coupant les veines du poignet.
Une actrice de théâtre arrêtée
La militante civile et actrice de théâtre Mehraban Keshavarzi a été arrêtée et incarcérée le 19 août 2020, après s’être adressée à la prison d’Evine pour le suivi de son dossier.
Mme Keshavarzi est étudiante en maîtrise d’art dramatique à l’école d’art de Téhéran. Elle avait été arrêtée en septembre 2015 pour ses activités à l’université Allameh Tabtabaï de Téhéran. Les agents du renseignement des pasdarans l’ont écrouée dans le quartier 2A de la prison d’Evin.
En octobre de la même année, Mehraban Keshavarzi a été temporairement libéré sous caution. Puis, le 15 avril 2017, le tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnée à un an de prison.
Marjan Es’haghi, militante étudiante
Marjan Es’haghi, étudiante en sciences politiques à l’université de Téhéran, a été arrêtée lors des manifestations de novembre 2019. Elle doit être jugée par le tribunal révolutionnaire de Téhéran le 6 septembre 2020.
Marjan Es’haghi a été arrêtée le 17 novembre 2019, alors qu’elle quittait le campus pour participer à un rassemblement d’étudiants. Les services de renseignements des pasdarans l’ont interpellée et l’ont emmenée dans leur centre de détention dans le quartier 2A de la prison d’Evine.
Au bout de 18 jours, Mme Es’haghi a été temporairement libérée sous caution. Elle est accusée de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ».
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