CNRI- Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a annoncé cette semaine la désignation comme terroriste de 14 responsables du régime iranien, dont 13 terroristes impliqués dans l’assassinat du professeur Kazem Radjavi, représentant du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) en Suisse et grand défenseur des droits humains.
La récente désignation par les États-Unis des 13 diplomates terroristes du régime iranien qui ont assassiné le professeur Kazem Radjavi en Suisse en 1990, ainsi que le récent procès d’Assadollah Assadi, un autre diplomate terroriste arrêté celui-ci en 2018 pour avoir comploté un attentat à la bombe contre le rassemblement de l’opposition à Paris (Villepinte), souligne la nécessité de fermer toutes les ambassades du régime et de demander des comptes à tous les terroristes et hauts responsables du régime des mollahs impliqué dans le terrorisme.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, s’est félicitée de la désignation par le secrétaire d’État américain de 13 assassins du Dr Kazem Radjavi et l’a décrite comme une étape essentielle et efficace pour lutter contre le terrorisme et sauvegarder la sécurité des pays européens.
Le vendredi 21 août a marqué la Journée annuelle du souvenir et de l’hommage aux victimes du terrorisme. Pour à la fois le Département d’État américain a annoncé des restrictions de visa à 14 Iraniens pour leur implication dans des violations flagrantes des droits de l’homme pour le compte du régime iranien, le principal État commanditaire du terrorisme au monde.
« Cette mesure rendant inéligible à l’entrée aux États-Unis des fonctionnaires de gouvernements étrangers et les membres de leur famille immédiate dont le secrétaire de l’État dispose d’informations crédibles sur leur participation à des violations flagrantes des droits de l’homme. Les membres de leur famille immédiate ne peuvent pas non plus entrer aux États-Unis », lit-on dans la déclaration du secrétaire d’Etat Pompeo.
Tout en soulignant que le terrorisme et les activités malveillantes du régime iranien visent en premier lieu le peuple iranien, le département d’État américain a annoncé la désignation comme terroriste de Hojatollah Khodaei Souri, ancien chef de la tristement célèbre prison d’Evine.
«Ce n’est pas seulement à l’étranger que le régime iranien utilise la peur et la violence pour contrôler les citoyens iraniens. Nous désignons également publiquement Hojatollah Khodaei Souri, qui, en tant que directeur de la célèbre prison iranienne d’Evine, supervise une institution synonyme de torture et d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. La prison d’Evine a été utilisée pour réprimer les manifestants et les journalistes iraniens pacifiques, ainsi que des étrangers qui sont emprisonnés et retenus en otage pour obtenir des concessions de leurs gouvernements d’origine. Les États-Unis attendent avec impatience le jour où les auteurs des innombrables violations des droits de l’homme par l’Iran seront confrontés à une véritable justice et espèrent que ces mesures offriront un certain soulagement aux familles et aux amis de ceux qui ont été tués par la violence et l’oppression du régime iranien dans leur pays et à l’étranger. »
En 2006, un juge d’instruction en Suisse a émis un mandat d’arrêt contre Ali Falahian, alors Ministre du renseignement et de la sécurité du régime (MOIS), pour avoir «soigneusement planifié» l’assassinat du Dr Radjavi. De plus, il a été révélé que 13 terroristes, qui avaient des passeports diplomatiques, ont pu rentrer en Iran, sans être jugés pour leur crime.
À cet égard, Maryam Radjavi a déclaré: «La désignation, la poursuite et le châtiment des assassins du Dr Radjavi et d’autres terroristes et dirigeants du régime iranien ont été retardés par les pays européens pendant de nombreuses années, ce qui n’a fait qu’enhardir le régime à verser le sang et se livrer au terrorisme en Europe. »
Récemment, le deuxième procès d’Assadollah Assadi s’est tenu en Belgique. Il a été arrêté, avec trois autres terroristes en 2018, alors qu’il tentait de mettre une bombe dans le rassemblement annuel du CNRI à Paris. Le procès d’Assadi marque le premier procès d’un diplomate en Europe pour implication directe dans le terrorisme. Avant son arrestation, Assadi opérait sous le prétexte du troisième secrétaire à l’ambassade du régime en Autriche. Il était en réalité le chef de la station du VEVAK dans ce pays.
Comme l’assassinat du Dr Radjavi, l’ordre de ce complot d’attentat déjoué a été émis par les plus hautes autorités du régime iranien, dont le guide suprême Ali Khamenei et le président des mollahs Hassan Rohani. Comme toujours, le ministère des Affaires étrangères du régime, dirigé par le Ministre des affaires étrangères et principal apologiste du régime, Mohammad Javad Zarif, a accordé une couverture diplomatique à Assadi pour transférer librement des explosifs TATP en Europe, en utilisant un avion civil et poursuivre ses opérations en Europe.
À cet égard, Mme Radjavi avait déclaré qu’en plus d’Assadi et d’autres terroristes arrêtés comme auteurs de ce crime, les véritables cerveaux, à savoir Khamenei, Rohani, Zarif et Mahmoud Alavi, le ministre du renseignement, doivent être poursuivis. Cela était nécessaire pour mettre fin au terrorisme effréné des mollahs.
Il est maintenant temps pour la communauté internationale de demander des comptes aux responsables du régime iranien pour leur terrorisme et de fermer les ambassades du régime en Europe. C’est une étape indispensable pour mettre fin une fois pour toutes au terrorisme du régime et protéger la paix et la sécurité au Moyen-Orient et dans le monde.
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