Ces derniers jours, il y a eu des dizaines de manifestations à travers l’Iran
CNRI- Alors que les manifestations se propagent à travers l’Iran, les médias d’État expriment l’inquiétude du régime face à une éventuelle nouvelle série de manifestations majeures en Iran.
Les informations de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) indiquent que malgré l’épidémie de coronavirus et l’utilisation par le régime de cette crise pour empêcher les gens de se soulever, il y a eu des dizaines de manifestations à travers le pays. Ces manifestations en cours ont poussé les médias d’État à exprimer leur inquiétude face à un soulèvement imminent.
Mercredi, les villageois d’Abolfaz Kianshahr, dans le sud-ouest de l’Iran, ont manifesté et ont affrontés les agents du régime venus démolir leurs maisons. Les forces de sécurité ont utilisé des fusils à plomb et des gaz lacrymogènes pour poursuivre leur plan criminel de confiscation des terres et des maisons. La fondation Bonyad Mostazafan est derrière cette attaque et tente de confisquer les terres.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a condamné fermement l’attaque criminelle des forces répressives du régime contre les villageois démunis et a souligné que ces derniers n’avaient commis aucune infraction autre que défendre leurs vies et leurs maisons contre les mollahs et leur soi-disant Fondation des déshérités.
Dans un autre développement, les familles des victimes de l’avion de ligne ukrainien tuées lorsque les Gardiens de la révolution du régime (CGRI) ont abattu l’avion de passagers en janvier, se sont rassemblées devant l’ambassade d’Ukraine pour demander une rencontre avec l’ambassadeur d’Ukraine à Téhéran. Cela s’est produit un jour après que le régime a avoué à contrecœur qu’après le premier tir de missile sur l’avion de ligne, les passagers étaient en vie pendant 19 secondes jusqu’à ce que le second missile touche l’avion de ligne.
Par ailleurs, les habitants du village de Dobb-e Hardan près de la ville d’Ahvaz dans la province du Khouzistan, dans le sud-ouest de l’Iran, ont organisé un rassemblement lundi pour protester contre le manque d’eau potable et exiger l’envoi de camions-citernes dans leur village.
En outre, les travailleurs de Haft Tappeh ont poursuivi leur grève et leur rassemblement de protestation devant le gouvernorat de la ville de Suse dans la province du Khouzistan, au sud-ouest de l’Iran, pour la 73e journée consécutive.
Ces manifestations en cours à travers l’Iran ont poussé les médias à réagir et à montrer la peur totale du régime face à une autre série de manifestations à l’échelle nationale en Iran, qui ont ébranlé la fondation du régime en novembre 2019.
À cet égard, l’agence de presse officielle Khabaronline a écrit le 24 août: «La situation politique, économique et sociale de notre pays est mauvaise. Tout le monde sait que l’Iran devra relever divers défis au cours de l’année prochaine. »
Le 27 août, le quotidien public Ebtekar écrivait: «Nous sommes aux prises avec différentes crises. De la crise économique et des super défis comme la crise de l’eau et environnementaux, à la corruption et l’inefficacité [du gouvernement], la crise régionale et les sanctions écrasantes. Ces crises sont toutes dues à notre inefficacité. Cela signifie que notre stratégie régionale est maintenant confrontée à des problèmes, notre stratégie économique n’a pas réussi à nous protéger des sanctions, notre système de gouvernement et la gestion du pays sont coûteux sans avoir le résultat souhaité et nos structures ne sont pas suffisamment transparentes pour empêcher la corruption.
En outre, le quotidien national Arman a écrit jeudi: «Le vrai capital social, la confiance du public, a été endommagé. C’est la première impérative. La deuxième porte sur les résultats qu’elle aura, et, malheureusement, ce sera dangereux. »
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