Les informations recueillies par l’OMPI indiquent de nombreuses manifestations ces derniers jours dans différents secteurs de la société iranienne. Ces manifestations sont dues aux conditions de vie difficiles et à la gestion erratique de la pandémie de coronavirus par le régime des mollahs.
Dimanche, les retraités iraniens ont organisé des manifestations dans tout le pays. Ils sont de nouveau descendus dans la rue pour protester contre les conditions de vie insupportables et les salaires inférieurs au seuil de pauvreté. À Téhéran, les forces répressives et les agents en civil sont intervenus pour empêcher la formation du rassemblement des retraités.
Ils ont scandé: «Ce n’est qu’en descendant dans la rue que nous pouvons obtenir nos droits», «Notre salaire est en rials, tandis que nos dépenses sont en dollars», «Sécurité sociale, le nom ne correspond pas aux actes», «Les retraités se lèvent contre l’oppression »,« Nous sommes confrontés à la crise du coronavirus, à la discrimination et personne ne se soucie de nous »,« Nous ne voterons plus, nous avons entendu trop de mensonges »,« A bas Rohani » et « Les travailleurs emprisonnés doivent être libérés. »
Outre les retraités, les étudiants iraniens ont poursuivi leurs rassemblements à travers l’Iran, protestant contre la décision du régime de tenir les examens en présentiel durant la pandémie de Covid-19. Des étudiants d’une dizaine de villes iraniennes se sont rassemblés devant les départements de l’éducation. Ils ont scandé: «Nous ne voulons pas des examens en présentiel.»
Dimanche, les pharmaciens de Yazd, Mazandaran, Téhéran et Ispahan ont organisé des rassemblements pour protester contre l’augmentation des prix privilégiés des pharmacies.
Lundi, les travailleurs et employés du secteur pétrolier ont organisé un rassemblement devant le parlement du régime pour réclamer leurs droits. Ils réclamaient des salaires plus élevés. En outre, les retraités de l’industrie pétrolière ont également annoncé leur intention de se joindre au rassemblement. Au même moment, les travailleurs qui n’ont pas pu se joindre à Téhéran se sont rassemblés devant la Compagnie nationale du pétrole à Ahvaz.
Lundi, les employés de Ciment Sépahan ont organisé un rassemblement pour réclamer leurs chèques de paie retardés et une prime spéciale. Depuis que Ghadir Holding, qui appartient aux Gardiens de la Révolution (CGRI), a pris possession de Sépahan, il a coupé tous les avantages des employés.
Mardi, des enseignants ont organisé un rassemblement devant le parlement du régime pour la troisième journée consécutive, protestant contre le refus du ministère de l’Éducation de les employer officiellement. Plus de 25 000 enseignants qui ont réussi le test d’emploi avec des notes élevées, mais le ministère de l’Éducation refuse de les employer.
La tendance croissante des manifestations en Iran au cours des quatre derniers mois montre que l’intention du régime de créer une barrière contre les manifestations sociales avec le Covid-19 a échoué. Les slogans scandés lors de ces manifestations confirme que le peuple iranien considère le régime comme la source des maux du pays.
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