CSDHI – La semaine dernière, quatre personnes, dont deux mineurs et deux femmes, se sont suicidées. Elles sont décédées dans l’ouest, le sud-ouest et le nord-ouest de l’Iran. Selon un site web kurde, une jeune fille de 17 ans, qui s’appelait Shohreh Sarmasti, s’est donnée la mort le 27 avril. Shohreh s’était mariée, il y a trois mois. Le rapport ne mentionne pas la raison de ce suicide.
Dans un autre cas rapporté hier par l’agence de presse officielle Rokna, une femme non identifiée de 24 ans s’est suicidée. En effet, elle a avalé des comprimés de riz, à Hamadan, dans le nord-ouest de l’Iran. Il s’agit une sorte de pesticide.
Un garçon de 16 ans à Abadan, dans le sud-ouest de l’Iran, s’est suicidé par pendaison le 1er mai. L’agence de presse officielle Rokna a déclaré que son suicide avait été diffusé en direct sur son compte Instagram. On ignore quelle est l’identité du garçon ou la raison de son suicide.
Une femme, qui se nommait Fatemeh Alipour, est morte par auto-immolation, le 3 mai, à Oroumieh, dans le nord-ouest de l’Iran. Selon le site Web Kurdpa, elle s’est immolée il y a six jours en raison de désaccords avec son mari. Fatemeh était hospitalisée pour de graves brûlures mais elle est décédée hier.
Augmentation des suicides
Le nombre de suicides a fortement augmenté en Iran au cours des derniers mois. En avril, le site officiel Rokna a fait état d’un total de 84 suicides dans la seule ville de Téhéran entre le 15 et le 16 avril.
En février, le district de Dishmok, dans le sud-ouest de la ville, était surnommé « ville des suicides et des auto-immolations » à la suite d’informations faisant état de 60 tentatives de suicide au cours des quatre dernières années.
Selon un rapport de chercheurs en sciences sociales, de 2015 à 2019, le taux de suicide en Iran a augmenté de 60%.
Le site officiel Khabar Online a écrit : « Les taux de suicide en Iran augmentent de manière étonnante. »
« De 2011 à 2015, les taux de suicide ont augmenté de 66% chez les femmes et de 71% chez les hommes », a écrit Khabar online.
« Depuis des années, les médias ne reçoivent pas de statistiques lorsqu’il s’agit des taux de suicide. En effet, les organisations concernées refusent de les publier », ajoute le site web.
Source : Iran News Wire
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