CSDHI – Les autorités iraniennes ont exécuté un homme, condamné à la peine de mort à trois reprises pour viol, le 15 mai, à la prison d’Adelabad, à Chiraz en Iran.
L’homme, s’appelait Behzad Adl, il était âgé de 25 ans. On l’a transféré en isolement avec trois autres condamnés à mort pour attendre sa sentence.
Le régime a pendu Behzad Adl aujourd’hui
Les agents du régime ont exécuté Behzad Adl dans la cour de la prison aujourd’hui après avoir été reconnu coupable de viol, une accusation qu’il avait précédemment niée.
Arrêté le 21 juin 2020, la justice l’a condamné à trois peines de mort et à 99 coups de fouet pour viol.
Il a fait appel du verdict. Mais la cour suprême a approuvé celui-ci en moins de 18 jours.
Une exécution mise en oeuvre dans la précipitation
Selon une source informée, « les autorités ont exécuté la condamnation à mort de Behzad Adl avec une grande précipitation alors que deux de ses trois plaignants avaient retiré leur plainte mercredi. Le père du jeune homme de 25 ans est décédé plus tôt. Il n’avait pas d’avocat dans cette affaire. »
L’émission, l’approbation et l’exécution de cette sentence ont eu lieu en moins de sept mois.
Selon l’acte d’accusation de la branche 1 de la province de Fars, émis le 13 octobre 2020, Behzad Adl a déclaré avoir avoué les faits après que les forces du régime ont menacé de tuer sa mère pendant l’interrogatoire.
En Iran, la peine de mort est appliquée notamment dans les meurtres, les viols, les vols à main armée et le trafic de drogue.
Dans les cas de viols, les exécutions sont particulièrement rapides.
255 personnes exécutées en 2020
Le régime clérical fait l’objet de critiques internationales depuis de nombreuses années en raison des nombreuses exécutions auxquelles il procède.
Il a exécuté au moins 255 personnes en 2020, confirmant ainsi sa place parmi les plus grands bourreaux du monde. Le régime a exécuté environ 57 de ces personnes pour des crimes autres que le meurtre. Notamment des actions politiques, des délits liés à la drogue, des délits sexuels, la consommation d’alcool, le vol et la vague « guerre contre Dieu ».
Parmi les personnes exécutées figurent au moins six délinquants juvéniles, huit femmes et 12 prisonniers politiques. Le champion de lutte Navid Afkari en fait partie.
Bien sûr, compte tenu de l’opacité du régime, ce sont des militants des droits humains qui ont rapporté ces chiffres. Ils ont risqué leur vie. Nous pouvons supposer que tous les chiffres figurant dans ce rapport sont des minimums.
Source : Iran HRM
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