samedi 15 mai 2021

La jeunesse iranienne a soif de liberté et de laïcité – Fréderic Reiss

 Fréderic Reiss, député du Bas-Rhin et membre du Comité parlementaire pour un Iran démocratique, est intervenu à l’évènement en ligne intitulé «Perspectives iraniennes : pour une politique avisée», organisé le 15 avril par le Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID). Dans son contreventions aux côtés de ses collègues parlementaires et Maryam Radjavi, présidente-élue du CNRI, principale intervenante à l’évènement, Fréderic Reiss a déclaré :

« Je voudrais saluer la présidente de Radjavi qui est avec nous et saluer mes anciens collègues Emile Blessig et Jean-Pierre Brard qui sont également avec nous. Je les salue très amicalement et dire qu’effectivement nous sommes aux côtés de la résistance iranienne de Mme Radjavi.

Donc souhaitons que ce Printemps de la liberté qu’elle appelle puisse devenir réalité. Moi, je suis derrière cela, évidemment. Je regrette aussi, un petit peu comme mes collègues, l’attitude aujourd’hui de la France, qui est dans une position, je dirais, très diplomatique et on ne sent pas vraiment une offensive de la part du ministre des Affaires étrangères dans ce domaine-là.

Mais je sais quand même qu’à Paris, on suit de très près tout cela. Parce que, évidemment, cette dictature religieuse devient insupportable, quand on sait qu’il y a des enjeux importants. Philippe Gosselin a parlé de l’enjeu nucléaire notamment, et que nous devons être très vigilants.

Mon message, c’est surtout un message pour la jeunesse iranienne parce que cette jeunesse a besoin aussi qu’on lui ouvre l’avenir ; cette jeunesse a soif de liberté, elle a soif de laïcité et aujourd’hui, elle aimerait bien aller de l’avant. Et c’est pour ça aussi que nous sommes à vos côtés, pour essayer d’avoir le meilleur dans tout ça.

Et c’est vrai que le régime, plus d’une fois, a vacillé. On pensait, à certains moments, que c’était le moment où on allait pouvoir progresser. Mais on voit bien qu’à travers un certain nombre de mises en scène -il faut bien appeler ça comme ça – le régime montre une sorte de popularité factice qui donne l’illusion d’une démocratie, alors que nous savons très bien que c’est tout sauf une démocratie. Mais le peuple iranien aspire à la démocratie.

Moi, je voudrais vraiment vous assurer de toute ma sympathie, avec mes collègues. Vous pouvez compter sur nous dans les jours et dans les mois qui viennent pour être à vos côtés, pour essayer d’offrir à ce peuple iranien, ce grand peuple iranien, tout l’avenir qu’il mérite. »

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