dimanche 16 mai 2021

Les candidats à la farce électorale, impliqués dans des crimes contre l’Humanité, des crimes de guerre, des actes de terrorisme et de pillage

 · Ebrahim Raïssi, bourreau du massacre de 1988, meurtrier de membres et sympathisants de l’OMPI et l’un des pires criminels contre l’humanité.

· Le général des pasdarans Ali Larijani, architecte de la censure et de la répression, criminel de guerre et responsable de l’institutionnalisation du crime et du pillage.

Les candidats à la farce électorale présidentielle du régime iranien, comme le bourreau Ebrahim Raïssi et les généraux des pasdarans Ali Larijani, Es’haq Jahanguiri, Saïd Jalili ainsi qu’une demi-douzaine de commandants des gardiens de la révolution, ont joué un rôle majeur dans des meurtres et des crimes contre l’humanité, la propagande et des crimes de guerre, la répression, la censure, le terrorisme et le pillage ces 40 dernières années en Iran.

Ebrahim Raïssi est un artisan du massacre de 1988, le meurtrier de Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK), et l’un des pires criminels contre l’humanité. Raïssi a été nommé procureur adjoint du parquet de la révolution de Karaj en 1980, à l’âge de 19 ans. L’année suivante, sous la supervision du religieux Ali Qoddousi, procureur général du régime, Raïssi a été nommé procureur de Karaj et, peu après, procureur de Hamedan. En 1985, en raison de son rôle actif dans la répression et l’assassinat de membres et partisans de l’OMPI, il a été nommé adjoint d’Ali Razini, le procureur notoire du tribunal révolutionnaire de Téhéran, et a occupé le poste de directeur de la division chargée des groupes d’opposition. En juillet 1988, à l’âge de 28 ans, Raïssi a été nommé par Khomeiny membre de la commission de la mort à Téhéran qui a procédé au massacre de milliers de prisonniers politiques en 1988 sur la base de la fatwa de Khomeiny.

Dans une cassette audio enregistrée le 15 août 1988 et rendue publique en octobre 2016, Hossein Ali Montazeri, alors successeur désigné de Khomeiny, a notamment critiqué le rôle de Raïssi. Il a déclaré : « C’était le début du mois de Moharram (premier mois du calendrier islamique et l’un des quatre mois sacrés de l’année où il est interdit de faire la guerre et de tuer), j’ai convoqué M. (Hossein Ali) Nayyeri, (le juge de la charia), M. (Morteza) Eshraghi, (le procureur général), M. (Ebrahim) Raïssi (le procureur adjoint de l’époque), et M. (Mostafa) Pourmohammadi, (représentant du ministère du Renseignement) pour leur dire : « Nous sommes en Moharram, arrêtez au moins les exécutions pendant Moharram » ; M. Nayyeri a dit : « Nous avons exécuté 750 personnes à Téhéran jusqu’à présent, nous en avons séparé 200 autres qui ont refusé de se repentir. Achevons-les et nous ferons ensuite tout ce que vous voudrez. » Lors de cette réunion, M. Montazeri a déclaré : « Vous avez commis le plus grand crime de la République islamique pour lequel l’histoire nous condamnera. » »

Selon l’agence de presse Tasnim en date du 9 mars 2019, Khomeiny avait écrit dans un décret le 1er janvier 1989 : “Votre Excellence (Nayyeri) et M. Raïssi seront chargés d’une mission judiciaire pour examiner les rapports des villes de Semnan, Sirjan, Eslamabad et Doroud. Et indépendamment des complications administratives, mettez soigneusement et rapidement en œuvre ce qui est l’ordre de Dieu dans ces cas. » Dans une lettre adressée au Conseil suprême de la magistrature le 21 janvier 1989, Khomeiny écrivait : « Il faut confier toutes les affaires au sujet desquelles le conseil est étonnamment resté inactif, retardant ainsi l’exécution du jugement de Dieu, à Nayyeri et Raïssi pour qu’ils exécutent l’ordre de Dieu le plus rapidement possible. » (Portail web de Khomeiny)

En 2004, sous le mandat de Mahmoud Hashemi Shahroudi comme chef du pouvoir judiciaire, Raïssi a été nommé premier adjoint et chef de l’Organisation de l’inspection générale. Il a occupé ce poste jusqu’en 2014, sous le premier mandat de chef du pouvoir judiciaire de Sadegh Amoli Larijani. En 2014, il est devenu le procureur général du régime. En mars 2016, Khamenei l’a nommé dépositaire et président d’Astan-e Qods Razavi, l’un des plus grands conglomérats financiers et de dotations du régime avec divers holdings. Astan-e Qods Razavi est l’une des principales entités impliquées dans le pillage astronomique des richesses et des ressources du peuple iranien. Khamenei a nommé Raïssi au poste de chef du pouvoir judiciaire en mars 2019.

Au lendemain des soulèvements de 2009 en Iran, dans une interview à la télévision officielle le 27 décembre 2009, Raïssi a accusé tous les manifestants de faire la « guerre à Dieu », méritant la peine de mort. « Dans le cas de l’organisation des hypocrites (nom péjoratif utilisé par le régime pour désigner l’OMPI), toute personne qui aide l’organisation des hypocrites de quelque manière que ce soit et en toutes circonstances, parce qu’il s’agit d’un mouvement organisé, se voit appliquer le terme de guerre contre Dieu. » Les États-Unis et l’UE ont sanctionné Raïssi pour son rôle dans les exécutions, les violations des droits humains et le massacre des prisonniers politiques.

Le général des pasdarans Ali Larijani a instauré la censure et la répression à la radiotélévision dès le début du régime des mollahs. Au début des années 1980, il a officiellement rejoint les gardiens de la révolution et a occupé les fonctions de commandant en chef adjoint du corps des pasdarans et de chef d’état-major adjoint. Il a participé activement à l’envoi d’enfants sur les champs de mines et à des crimes de guerre. Sous la présidence de Rafsandjani, il a été ministre de la culture et de l’orientation, puis, en 1994, Khamenei l’a nommé à la tête de l’Organisation de la radiotélévision d’État.

Larijani a longtemps représenté Khamenei au Conseil suprême de sécurité nationale et en a été le secrétaire de 2005 à octobre 2007, jouant un rôle actif pour tromper la communauté internationale sur le programme d’armes nucléaires du régime. Pendant douze années, à parti de juin 2008, en tant que président du parlement du régime, il a légalisé et institutionnalisé les crimes et les pillages.

Le général des pasdarans Jafari Sahraroudi, l’un des plus proches conseillers de Larijani, a assassiné Abdolrahman Ghassemlou (secrétaire général du Parti démocratique du Kurdistan d’Iran) à Vienne en 1989. Sahraroudi a été blessé et arrêté mais renvoyé en Iran par le gouvernement autrichien. Larijani et ses frères, qui ont occupé les plus hautes fonctions de l’État au cours des 40 dernières années, ont été impliqués dans des pillages et des détournements de fonds astronomiques.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 15 mai 2021

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