Condamnation à mort pour le meurtre d’un pasdaran
Selon l’Organisation Hengaw, le prisonnier s’appelait Shaker Behrouzi. La justice a prononcé une condamnation à mort contre Shaker pour le meurtre d’un pasdaran (IRGC), Mamol Mohammadi. Or, douze témoins du village de Dizaj Margavar, dans le nord-ouest de l’Iran, affirment que Shaker se trouvait dans leur village au moment où Mamol Mohammadi a été tué.
La famille de Mamol n’avait pas porté plainte contre Shaker jusqu’à ce que les services du renseignement des pasdarans fassent pression sur elle.
Shaker a également été accusé d’être membre du parti Komala. En mars 2020, un tribunal l’a condamné à cinq ans de prison pour d’autres charges.
Condamné pour son appartenance au Parti démocratique du Kurdistan
Selon une source bien informée, la condamnation à mort de Shaker est basée sur son appartenance au Parti démocratique du Kurdistan. De surcroît, il n’a pas pu bénéficier d’un avocat au tribunal. Un proche de Shaker a déclaré à Hengaw qu’on l’avait placé en isolement et torturé pendant un an et neuf jours, jusqu’à ce qu’il « avoue » avoir tué Mamol Mohammadi. Selon d’autres informations, Shaker et 43 autres prisonniers ont entamé une grève de la faim pour protester contre les conditions de détention carcérale ces derniers jours.
Le régime iranien est très expérimenté en exécution, en torture de prisonniers, en particulier des prisonniers politiques, pour leur soutirer des aveux forcés ou simplement pour les punir. En juillet 2020, deux prisonniers politiques kurdes étaient pendus à Oroumieh, dans le nord-ouest de l’Iran, grâce aux aveux forcés que leur ont extirpés les agents iraniens.
Source : Iran News Wire
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