Le tribunal doit faire attention au fait que toutes les preuves et allégations sont présentées par l’OMPI et sont fausses et fabriquées
Suite à la rencontre entre Hossein Amir-Abdollahian, le nouveau ministre des Affaires étrangères du régime clérical, et son homologue suédoise, l’agence de presse des pasdarans (Fars) et l’agence de la force terroriste Qods (Tasnim) ont annoncé simultanément que le ministre des Affaires étrangères du régime « a fait référence au procès d’un citoyen iranien en Suède [se référant au procès de Hamid Noury, impliqué dans le massacre de 30 000 prisonniers politiques en Iran en 1988], déclarant que les hypocrites [nom péjoratif utilisé par le régime pour désigner la principale opposition, les Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK)] sont derrière ce complot et cette conspiration.
Il a souligné que le tribunal devrait prêter attention au fait que tous les documents et allégations présentés devant ce tribunal ont été fabriqués, ce qui montre les intentions politiques discréditées qui se cachent derrière ce processus judiciaire. »
Au cours de l’été 1988, quelque 30 000 prisonniers politiques, principalement des membres et des partisans de l’OMPI, ont été sommairement exécutés pour avoir refusé de renier l’OMPI et ses idéaux de liberté et de démocratie pour l’Iran.
Peu après le massacre, la direction de l’OMPI avait lancé une campagne pour que les auteurs de ce crime odieux rendent des comptes.
En 2019, Hamid Noury, l’un des bourreaux impliqués dans le massacre dans les prisons d’Evine et de Gohardacht, respectivement à Téhéran et à Karadj, a été arrêté alors qu’il tentait d’entrer en Suède où il est actuellement jugé pour crimes contre l’humanité.
Il semble que le plan du ministère du Renseignement et de la Sécurité (VEVAK) du régime visant à saboter le Mouvement pour la Justice en faveur des victime du massacre de 1988, à effacer les identités des martyrs et à faire porter la responsabilité du génocide et du massacre à l’OMPI, ont tous échoué.
En outre, le rassemblement quotidien des familles des victimes devant le tribunal suédois pour demander justice, et la prise de conscience internationale résultant des activités du mouvement pour la justice ont dénoncé le régime et les auteurs du massacre.
Par conséquent, Hossein Amir-Abdollahian, l’ami bien connu du commandant de la force terroriste Qods, Qassem Soleimani, tente de faire chanter le gouvernement suédois pour empêcher la procédure judiciaire.
Il convient de mentionner qu’Iraj Mesdaghi, un agent notoire du VEVAK actuellement en Suède, s’est plaint de l’ampleur internationale du mouvement pour la justice, dirigé par Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), depuis 2016.
Il y a un mois, un porte-parole du ministère des affaires étrangères du régime s’était plaint du procès de Hamid Noury et avait déclaré sans ambages : « Le gouvernement et le tribunal suédois doivent savoir que le procès s’inscrit dans une machine de propagande des Moudjahidine du peuple », ajoutant : « nous utiliserons naturellement tous nos moyens diplomatiques pour obtenir et faire respecter les droits de Hamid Noury. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 septembre 2021
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