Selon leurs informations, l’homme de 33 ans, qui se prénomme Omid, était accusé d’avoir harcelé sexuellement Shahla, 40 ans.
Omid coupable de viol
Shahla, une mère divorcée, a déclaré qu’Omid l’avait violée alors qu’elle était seule dans un cimetière. Cependant, le tribunal a écarté les accusations de viol. Ce dernier peut entraîner la peine de mort. Finalement, le tribunal a condamné Omid à 80 coups de fouet. L’affaire a été renvoyée devant la Cour suprême pour réexamen, Shahla ayant protesté contre la décision.
L’Iran est l’un des rares Etats à recourir à des châtiments dégradants
Le régime iranien est l’un des rares États qui recourt encore à des châtiments dégradants. Pourtant, toutes les conventions internationales relatives aux droits civils et politiques ont interdit le recours à des châtiments inhumains tels que l’exécution et la flagellation.
Plus de 100 « infractions » sont passibles de flagellation en vertu de la loi iranienne. Ces délits comprennent le vol, les agressions, le vandalisme, la diffamation et la fraude. Elles couvrent également des actes qui ne devraient pas être criminalisés, tels que l’adultère, les relations intimes entre hommes et femmes non mariés, l' »atteinte aux bonnes mœurs » et les relations sexuelles consenties entre personnes du même sexe.
Source : Iran News Wire
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