CSDHI – Les autorités ont renforcé les restrictions inhumaines imposées à Javad Hossein Nejad, un manifestant de novembre 2019 détenu à la prison centrale de Mashhad.
Le prisonnier politique Javad Hossein Nejad n’a pas la permission d’appeler son père. Ce dernier a fait une crise cardiaque et il est gravement malade.
Les autorités de la prison centrale de Mashhad, également connue sous le nom de prison de Vakilabad, ont privé M. Hossein Nejad de son droit d’appeler sa famille. La semaine dernière, elles ont coupé son appel et lui ont retiré sa carte téléphonique. Pendant cette période, il n’a pu appeler chez lui qu’une seule fois, pendant cinq minutes, en présence d’agents pénitentiaires.
Le père de M. Hossein Nejad a été victime d’une crise cardiaque le 11 septembre. Il est actuellement hospitalisé à l’hôpital Razavi de Mashhad. Il veut voir son fils. Mais les autorités pénitentiaires ne permettent pas à son fils de lui rendre visite.
La mère et la sœur de M. Hossein Nejad sont décédées plus tôt cette année. À cette époque également, il n’a pas reçu la permission de quitter la prison et d’assister à leur enterrement.
Ces mesures inhumaines violent les droits humains. Elles constituent des exemples de torture psychologique des prisonniers et de leurs familles.
Les forces iraniennes ont arrêté le prisonnier politique Javad Hossein Nejad pendant les manifestations de novembre 2019. Elles l’ont arrêté une seconde fois le 11 juillet 2020, et placé en isolement, et finalement condamné à cinq ans de prison.
En mai 2021, lorsque la santé de sa mère s’est détériorée à cause d’un cancer, les autorités pénitentiaires ne lui ont pas accordé de permission temporaire pour qu’il puisse rendre visite à sa mère pour la dernière fois. Et finalement, elle est morte en se languissant de voir son fils.
Au cours de la dernière semaine d’août, sa sœur est décédée des suites d’une infection à coronavirus. Une fois encore, les autorités pénitentiaires ne l’ont pas autorisé à assister aux funérailles de sa sœur.
Le 27 août 2021, les autorités ont transféré le prisonnier politique Javad Hosseini Nejad de l’unité générale 3 à l’unité générale 2, où sont détenus les malades mentaux et les prisonniers dangereux.
Ces mesures sont des exemples clairs de torture de prisonniers.
En violation du principe de ségrégation des crimes, le transfert des prisonniers politiques dans les quartiers des criminels ordinaires et dangereux est l’une des méthodes bien connues du régime clérical pour torturer les prisonniers politiques.
On a assassiné le prisonnier politique Alireza Shir-Mohammad Ali dans la prison du Grand Téhéran après son transfert dans le quartier des criminels dangereux où l’un d’eux a incité à la bagarre pour tuer Alireza. Le directeur de la prison avait engagé le dangereux criminel pour tuer le prisonnier politique Alireza Shir-Mohammad Ali, arrêté lors d’une manifestation.
Source : Iran HRM
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