CSDHI – Un homme baloutche a été tué le 6 septembre par la police à Zahedan, dans le sud-est de l’Iran.
Selon le site Internet de la campagne baloutche, l’homme s’appelait Esmail Siyahizehi. Esmail circulait sur sa moto lorsque la police a ouvert le feu sur lui. Esmail rentrait chez lui lorsqu’ils ont essayé de l’arrêter. Selon les informations, Esmail pensait qu’ils étaient des voleurs de grand chemin. Il ne s’est pas arrêté. La police l’a tué sur place.
La famille d’Esmail a porté plainte contre la police. Mais celle-ci a affirmé avoir ouvert le feu sur lui par accident. C’est le troisième cas en septembre où la police ou les forces de sécurité ouvrent le feu pour tuer des citoyens innocents.
Le 4 septembre, la police iranienne a tiré à bout portant sur un homme en état d’incapacité à Karaj, dans l’ouest de Téhéran. Le chef de la police de la province d’Alborz a déclaré que le tir mortel d’un jeune homme par la police était un « accident ». Le jeune homme se nommait Morteza Jafari.
Le 5 septembre, la police des frontières a blessé Haya Payam, une fillette de 4ans en tirant sur la voiture de sa famille à Qalvaz, dans l’ouest de l’Iran. Haya a été transférée dans un hôpital de Paveh et se trouve actuellement dans un état critique.
La police et les forces de sécurité iraniennes procèdent à ces tirs en toute impunité.
Selon le rapport annuel d’un groupe de défense des droits humains, au moins 204 citoyens iraniens ont été directement ou indirectement pris pour cible par les forces de sécurité du régime iranien en 2020, dont 74 ont perdu la vie.
Source : Iran News Wire
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