Les forces de sécurité sont intervenues violemment pour réprimer la protestation. Une source informée de la prison centrale d’Oroumieh a déclaré que les forces de sécurité avaient brutalisé certaines détenues. Le nouveau directeur de la prison centrale, Bakhshi, et le chef du quartier des femmes, Bodaghi, ont forcé certaines détenues à signer des papiers et à s’engager à ne pas participer aux protestations.
Le mouvement a été déclenché en réponse aux nouvelles restrictions imposées aux femmes en raison de leur absence dans les cours de Coran. Les autorités ont réduit leur temps d’air frais à deux heures par jour. Les appels téléphoniques des prisonnières ont aussi été limités à une fois tous les trois jours et les déplacements des prisonnières entre les cellules et les salles communes sont interdites.
Le quartier des femmes de la prison centrale d’Oroumieh compte quatre salles sans climatisation. Il y a 36 lits dans chaque salle. Plus de 330 femmes sont détenues dans ces quatre pièces, avec un maximum de 144 lits. Par conséquent, la réduction du temps d’air frais a rendu la vie très difficile pour les femmes. Elles doivent rester dans ce petit espace surpeuplé et sans air conditionné pendant 22 heures par jour.
Les autorités responsables de la prison centrale d’Orourmieh ont intensifié leur pression sur les femmes détenues en octobre. Les 16 et 17 octobre 2021, les prisonnières ont refusé de se nourrir, en signe de protestation contre les nouvelles restrictions. Après cela, le chef du quartier des femmes leur a lancé des menaces.
La prison centrale d’Oroumieh est l’une des prisons les plus redoutées d’Iran, où le principe de séparation des délits est violé. Les prisonniers politiques sont détenus aux côtés de prisonniers de droit commun dans un même espace.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire