La violence faite aux femmes en Iran
Le mariage des enfants est l’un des exemples les plus évidents de violence faite aux femmes. Pourtant, le mariage des enfants est encouragé sous le régime des mollahs en Iran.
Le mariage d’enfants est synonyme de viol. Lorsqu’un homme épouse une enfant, il abuse de cet enfant. Le mariage doit avoir lieu après la fin de la puberté, sinon, il ne peut avoir d’autre sens que le viol. Ce sont là quelques-unes des déclarations de Sima Ferdowsipour, psychologue et professeur d’université à Téhéran. Elle considère que le meilleur âge pour le mariage des filles est de 21 ans et plus. Elle ajoute que le mariage avant l’âge de 20 ans devrait être interdit en raison de ses effets néfastes (Site Khabarfori.ir – 29 juillet 2021).
Un demi-million de mariages de mineurs par an
Ali Kazemi, conseiller juridique du pouvoir judiciaire, avait précédemment reconnu qu’ “une moyenne de 500 000 à 600 000 filles iraniennes de moins de 14 ans se marient chaque année”. (Journal Entekhab.ir – 4 mars 2019)
Mohammad Mehdi Tondgouyan, vice-ministre de la Jeunesse des mollahs, a déclaré que le nombre annuel de mariages précoces en Iran a augmenté en raison de l’augmentation des montants des prêts au mariage.
“Nous constatons une augmentation du nombre de mariages de mineurs, notamment chez les filles de moins de 13 ans”, a-t-il annoncé à l’agence ILNA le 6 juillet 2021.
“C’est la partie émergée de l’iceberg des statistiques liées aux mariages précoces. Le nombre réel d’enfants mariés est 5 à 6 fois supérieur au nombre annoncé”, a déclaré Mohammad Reza Mahboubfar, un expert en matière de préjudices sociaux à l’agence ROKNA le 25 juillet 2021.
Dans une autre interview encore, Mahboubfar a affirmé dans le quotidien Arman-e Melli le 27 juillet dernier : “Actuellement, 100 mariages de filles de moins de 15 ans ont lieu toutes les 24 heures. On estime que d’ici la fin de l’année, quelque 40 000 mariages précoces auront lieu cette année.”
Un coup d’œil sur les statistiques
Le Centre national des statistiques d’Iran a annoncé que 9 753 jeunes filles âgées de 10 à 14 ans ont été mariées au printemps 2021. (Agence ISNA – 22 novembre 2021)
Au cours de la même période, 45 522 jeunes filles âgées de 15 à 19 ans ont également été mariées.
Les jeunes filles âgées de 10 à 14 ans ont donné naissance à 969 enfants, et les jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans ont donné naissance à 44 896 enfants.
Le Centre national des statistiques a également enregistré 364 naissances de mères de moins de 15 ans au cours de l’été 2020 (Journal Hamdeli – 24 août 2021) et 1 364 naissances de mères de moins de 15 ans tout au long de l’année. (ROKNA – 20 août 2021).
La province du Sistan-Balouchestan est en tête pour les mariages d’enfants.
Les mariages de plus de 9 000 fillettes âgées de 10 à 14 ans au printemps 2021 montrent une augmentation de 32% par rapport à la même période l’année dernière.
70 % des mariages d’enfants se terminent par un divorce (ROKNA – 27 juillet 2021).
Selon Fatemeh Zolghadr, ancienne députée du Majlis, de nombreuses familles décident de marier leurs enfants mineurs afin de réduire les dépenses familiales dans un contexte de pauvreté économique. Malheureusement, la fin de cette tragédie est l’augmentation du nombre d’enfants divorcés. Dans plusieurs cas, des enfants divorcées se sont enfuis de chez elles ou ont tenté de se suicider, ce qui a entraîné de graves lésions (site Khabarfori – 2 août 2021).
Le mariage des enfants en Iran n’est pas un problème culturel
Le mariage des enfants en Iran n’est pas un problème culturel. Il est devenu une catastrophe sociale en raison des politiques du régime des mollahs. Le régime iranien a refusé d’interdire ou de criminaliser les mariages précoces. La pauvreté endémique – résultat du pillage des richesses nationales par le pouvoir clérical – contribue également à ce phénomène misogyne. Les petites filles en Iran sont les plus vulnérables sous le règne misogyne des mollahs puisque les droits des femmes et des enfants ne sont ni protégés ni promus
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire