Huit des personnes condamnées sont des femmes, Rameleh Tirgarnejad risquant 3 ans de prison et une amende de 30 millions de Toman, ainsi qu’une privation de droits sociaux de 5 ans, une interdiction de quitter le pays, une interdiction de séjour dans la province d’Alborz et une interdiction d’activités éducatives et culturelles de 2 ans. Les autres femmes risquent chacune 25 mois de prison, une amende, cinq ans de privation des droits sociaux, deux ans d’interdiction de séjour dans la province d’Alborz, deux ans d’interdiction de quitter le pays et deux ans d’interdiction d’activités éducatives et culturelles. Elham Shareqi Arani et Sabin Yazdani risquent des restrictions similaires, notamment 3 ans de prison et 5 ans de privation des droits sociaux.
Elmira Rahmani, musicienne, est toujours en détention
Une autre citoyenne bahá’íe, Elmira Rahmani, résidente d’Ispahan, est accusée de diffuser de la propagande contre le régime, d’inciter les gens à se battre et à s’entretuer dans l’intention de perturber la sécurité du pays en incitant les autres. Elle a été arrêtée le 16 janvier 2023. Elle est toujours interrogée et n’a pas accès à l’avocat qu’elle a choisi. Mme Rahmani a une expérience de l’interprétation musicale au sein de l’Orchestre national d’Ispahan et de l’Orchestre philharmonique d’Ispahan.
Fariba Kamalabadi condamnée à 10 ans de prison
Dans une affaire distincte, Fariba Kamalabadi, ancienne membre du conseil d’administration de la communauté bahá’íe iranienne, a été condamnée à 10 ans de prison lors d’une séance d’une heure sans avocat. La Communauté internationale bahá’íe a déclaré que la majeure partie de l’audience a été consacrée à ce que le juge insulte et humilie Mme Kamalabadi. Fariba a été arrêtée le 31 juillet 2022 et transférée à la prison d’Evine.
Les citoyens bahaïes en Iran sont systématiquement privés de leurs libertés religieuses, en violation de l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui garantit le droit à la liberté de religion et à la liberté de l’exprimer. Cette violation systématique des droits des bahá’ís se poursuit depuis des années sous le règne des mollahs.
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