Alors que le régime iranien fait de la propagande pour la libération des prisonniers politiques, les prisons du régime clérical regorgent de prisonniers politiques.
prisonnière politique Soheila Mohammadi, une prisonnière politique kurde de 30 ans, incarcérée depuis deux ans à la prison centrale d’Ourmia, a tenté de se suicider pour protester contre le fait qu’on lui refuse le droit d’utiliser ses congés, le mardi 21 février 2023.
L’état de santé de Mme Mohammadi est instable, et elle est en danger en raison de la blessure causée par le coup de couteau dans la région de la poitrine gauche.
prisonnière politique Soheila Mohammadi, originaire de Salmas, a été arrêtée par les services des renseignements du CGRI à l’automne 2020 et condamnée à 5 ans de prison pour appartenance au parti Hayat Azad Kurdistan (PJAK) par la 1ère branche du tribunal révolutionnaire d’Ourmia.
Elle est emprisonnée dans le quartier des femmes de la prison centrale d’Ourmia, sans droit de sortie.
Trois jours après sa blessure, elle est toujours détenue à l’infirmerie de la prison centrale d’Ourmia et n’a pas été transférée dans des centres médicaux. Elle s’est poignardée à la poitrine (près du cœur) et a perdu beaucoup de sang.
Pendant ce temps, le tribunal révolutionnaire de Boukan a condamné une autre militante à cinq ans de prison. Zhila Hojabri a été accusée de coopération et d’adhésion au parti Hayat Azad Kurdistan (PJAK). La sentence lui a été officiellement communiquée.
Zhila Hojabri, originaire de Marivan, a été arrêtée par les forces du département des renseignements à Boukan en juillet. Un mois plus tard, Mme Hojabri a été transférée du quartier des femmes de la prison centrale d’Ourmia au centre correctionnel de Sanandaj, puis libérée sous caution jusqu’à la fin de la procédure.
Source: CNRI Femmes
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