Mme Anvar Hamidi souffre d’un dysfonctionnement de la thyroïde, d’hypertension artérielle, de lipides sanguins et de maux de tête chroniques. Elle souffre également de cataractes et a subi des hémorragies oculaires en raison d’un manque d’attention médicale.
Les autorités de la prison de Sepidar l’ont privée de recevoir ses médicaments. Le 15 janvier 2022, le médecin de la prison lui a dit : “Tu n’as pas besoin d’opération tant que tu n’es pas aveugle !”.
Après l’apparition de la pandémie de COVID-19, elle a contracté le virus et a été placée en quarantaine tout en étant privée de soins médicaux.
La prisonnière politique Nejat Anvar Hamidi a 67 ans, elle est mariée et a une fille.
Elle a été emprisonnée pendant 28 mois dans les années 1980 pour avoir soutenu l’Organisation des moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), la principale force d’opposition iranienne.
Elle, son mari et sa fille ont été arrêtés pour la deuxième fois en 2017. Elle a été interrogée et condamnée à cinq ans de prison pour “appartenance à des groupes dissidents sur Internet” et “propagande contre l’État.”
En mars 2019, elle a été appelée à purger sa peine de prison dans la prison de Sepidar d’Ahvaz parmi les prisonnières de droit commun, violant ainsi le principe de séparation des délits.
Mme Anvar Hamidi a ensuite été informée qu’elle et son mari, Akbar Mohammadi, avaient été cond
amnés à 15 ans de prison supplémentaires pour “appartenance à l’OMPI” et “propagande contre l’État” par la 4e branche du ministère de la Justice d’Ahvaz, alors qu’aucune nouvelle charge n’avait été retenue contre eux.
La prisonnière politique Nejat Anvar Hamidi est détenue depuis 2019 sans un jour de congé
Source: CNRI Femmes
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