Amir Maziar a annoncé sur sa page Instagram qu’il était suspendu de ses fonctions d’enseignant pour un semestre et interdit de toutes les installations d’enseignement et de recherche.
Il a ajouté que son collègue Korosh Gulnari avait également été suspendu, et que d’autres professeurs subissaient des pressions pour signer ou écrire des lettres non précisées.
Les universités iraniennes ont été à l’avant-garde du mouvement de protestation déclenché par la mort en septembre d’une jeune femme de 22 ans, Mahsa Amini, détenue par la police des mœurs.
Un certain nombre de professeurs et de maîtres de conférences ont été suspendus pour avoir exprimé leur solidarité avec les manifestants.
Plus tôt cette année, le Conseil de l’Union des étudiants iraniens a déclaré que 11 professeurs avaient été licenciés de leur poste à l’université Ferdowsi, dans la ville de Mashhad (nord-est du pays), pour avoir « accompagné, soutenu et défendu les droits des étudiants ».
Plus de 140 universités ont été le théâtre de manifestations anti-régime, de sit-in et de violents affrontements entre étudiants et forces de sécurité.
Au mépris des avertissements des autorités, de nombreux étudiants refusent d’assister aux cours tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites : la libération inconditionnelle de tous les étudiants arrêtés, l’annulation des mandats d’arrêt pour les étudiants libérés, la levée des suspensions académiques et le retrait des forces de sécurité des campus.
Selon les militants, les forces de sécurité iraniennes ont tué plus de 520 personnes et en ont détenu plus de 18 000, dont des centaines d’étudiants, au cours des récents troubles. À l’issue de procès partiaux, le système judiciaire a prononcé des peines sévères, dont la peine de mort, à l’encontre des manifestants.
Source : Iran Wire/CSDHI
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