En pleine manœuvre d’amnistie de Khamenei, le 14 février, dans un acte criminel, six prisonniers politiques arabes ont été condamnés à mort à la prison de Sheiban à Ahwaz.
Les bourreaux de Khamenei ont pendu au moins 14 condamnés dans les prisons de Gorgan, Qazvine, Oroumieh, Arak, Neishabur et la prison centrale et celle de Gohardacht à Karadj entre les 12 et 15 février. Entre temps, les 13 et 14 février, douze prisonniers ont été transférés en cellules d’isolement à Gohardacht et cinq autres à Ilam en vue d’être pendus.
Le 15 février deux prisonniers ont été exécutés à la prison de Gohardacht, le 14 février deux prisonniers nommés Milad Jajouyi Khanik et Mohammad Ali Akhtari Kahlan ont été pendus à la prison centrale d’Oroumieh, un prisonnier nommé Mehdi Doustari et deux autres prisonniers à la prison centrale de Karadj, 3 autres prisonniers de la centrale d’Arak et un prisonnier nommé Parviz Foroutani à Nichapour. Le lundi 13 février, deux prisonniers nommés Ahmad Samari et Behzad Alirezaï ont été exécutés à la prison centrale de Qazvine et le dimanche 12 février Cyrus Gholam Ali a été pendu à la prison centrale de Gorgan.
La Résistance iranienne appelle une fois de plus la communauté internationale à prendre des mesures immédiates et efficaces pour empêcher l’exécution des détenus, en particulier des prisonniers politiques condamnés à mort à la prison de Sheiban à Ahwaz. Elle demande que le dossier des crimes du régime soit déféré devant le Conseil de sécurité des Nations unies et que ses dirigeants soient traduits en justice, en particulier Khamenei, son président Raïssi et son chef du judiciaire Eje’i, ainsi que les commandants des pasdarans, pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 16 février 2023
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