Le mercredi 22 février, le régime iranien a pendu en secret le prisonnier politique Sarkut Ahmadi originaire de Ravansar, incarcéré depuis deux ans à la prison de Dizelabad à Kermanchah. M. Ahmadi, 29 ans, avait été condamné à mort en janvier 2021 pour la mort d’un commandant des forces de sécurité de l’État, Hassan Melki. Le lundi 20 février, le prisonnier politique Hassan Abyat a été pendu à la prison de Sepidar à Ahwaz, accusé de «guerre contre Dieu et de corruption sur Terre ».
Le mardi 21 février, trois prisonniers, Vahid Beyzaï, Saadollah Farrokhi et Amir Ali Bayrami, ont été exécutés à la prison centrale d’Oroumieh. À la mi-février, au moins 15 prisonniers ont été exécutés dans diverses villes. Une femme, Fariba Hosseini, mère de deux enfants, a été exécutée à la prison Fardis de Karadj le 14 février après 6 ans de détention.
Le 21 février, le pouvoir judiciaire des mollahs a condamné à mort Jamshid Sharmahd. M. Sharmahd, qui est un citoyen allemand, a été enlevé par le régime à Dubaï en août 2020 et emmené en Iran.
Tout en condamnant ces exécutions, en particulier celle du prisonnier politique Sarkut Ahmadi, la Résistance iranienne réitère la nécessité d’une action immédiate de l’ONU, de l’Union européenne et de ses Etats membres pour faire libérer les prisonniers politiques et sauver la vie des condamnés à mort. Le dossier des crimes du régime iranien doit être soumis au Conseil de sécurité de l’ONU et ses dirigeants, en particulier son guide suprême Ali Khamenei, son président Raïssi et son chef du pouvoir judiciaire Gholam-Hossein Mohseni-Eje’i, doivent être traduits en justice pour quatre décennies de génocide et de crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 février 2023
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