Le syndicat a déclaré le 15 février que les autorités refusent de reconnaître les violences physiques infligées à Soha Mortezaei, la militante étudiante lors de son arrestation le 21 novembre à Téhéran.
La militante étudiante est incarcérée à la prison de Qarchak, près de la capitale iranienne.
Le syndicat a cité plusieurs prisonniers qui ont déclaré que « la tromperie, la négligence et les violations des droits des prisonniers sont des pratiques courantes » dans la prison pour femmes.
Les universités iraniennes ont été à l’avant-garde du mouvement de protestation national déclenché par la mort en septembre d’une jeune femme de 22 ans, Mahsa Amini, détenue par la police des mœurs.
Plus de 140 universités ont été le théâtre de manifestations antigouvernementales, de sit-in et de violents affrontements entre étudiants et forces de sécurité.
Des centaines d’étudiants ont été interdits d’accès aux universités, arrêtés ou tués par les autorités et les forces armées, tandis qu’un certain nombre de professeurs et de maîtres de conférence ont été suspendus ou licenciés pour avoir exprimé leur solidarité avec les manifestants.
Dans l’ensemble, les militants affirment que les forces de sécurité ont tué plus de 520 personnes et en ont détenu plus de 19 000 en relation avec les vastes manifestations. À la suite de détentions illégales et de procès partiaux, le système judiciaire a prononcé des peines sévères, y compris la peine de mort, à l’encontre de manifestants.
Source : Iran Wire/ CSDHI
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