dimanche 26 février 2023

D’autres élèves empoisonnées dans un lycée de filles à Boroudjerd

 L’agence de presse publique Mehr a rapporté que 44 autres élèves de l’école secondaire de filles d’Ahmadieh à Boroudjerd ont été empoisonnées le samedi 25 février 2023.

Ce dernier incident fait suite à des cas d’empoisonnement similaires survenus les 21 et 22 février, au cours desquels 20 et 62 élèves ont été emmenés à l’hôpital, respectivement, pour des symptômes de vertiges, de faiblesse et de léthargie.
Le lycée de  filles de Boroudjerd avait fermé ses portes le jeudi 23 février en raison des incidents d’empoisonnement, mais a repris les cours samedi. Bien que les autorités enquêtent, aucune cause n’a encore été annoncée.
L’empoisonnement de lycéennes à Boroudjerd fait partie d’une série d’incidents similaires qui se sont produits à Qom, Téhéran, Ispahan et Chaharmahale Bakhtiari.
Le procureur général du régime clérical, Jafar Montazeri, s’est inquiété tardivement, le 20 février, de la possibilité d’actes criminels délibérés dans ces centres éducatifs.
Depuis le 30 novembre, environ 500 lycéens, pour la plupart des filles, ont été empoisonnés dans le cadre de la série d’incidents d’empoisonnement en cours. Malgré cela, les autorités iraniennes ont minimisé l’importance du problème, mais un membre de la commission parlementaire de la santé a demandé pourquoi ces incidents ne se produisent que dans les lycées de filles et pas dans d’autres lieux publics.
Le site semi-officiel Asriran a établi des comparaisons entre l’empoisonnement de lycéennes en Iran et des incidents similaires en Afghanistan il y a huit ans.

lycée de filles


La semaine dernière, un groupe d’extrémistes de Qom a distribué des tracts menaçants, promettant d’étendre l’empoisonnement des lycéennes aux écoles de tout l’Iran si les filles continuent à aller à l’école.
Tout porte à croire que les bandes criminelles au pouvoir s’en prennent aux lycéennes dans une odieuse tentative de les terrifier et de les empêcher d’aller à l’école. Ils se substituent aux patrouilles de la police de la moralité pour terroriser la population et empêcher de nouvelles protestations et soulèvements.
La Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne a condamné ces actions criminelles et a demandé l’intervention de la Mission d’établissement des faits des Nations Unies, alors que Mme Maryam Radjavi souligne que la tragédie actuelle de l’empoisonnement de jeunes filles innocentes à Qom ne serait pas possible sans la participation active du Corps des gardiens de la révolution islamique ou du ministère des renseignements et d’autres organes de l’Etat.

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