Après avoir purgé quatre mois d’emprisonnement et reçu les coups de fouet, elle a été transférée en résidence surveillée avec des balises pour les jambes afin de passer le reste de sa peine à son domicile dans un rayon de 500 mètres. Le jugement a rejeté la possibilité d’une libération sous caution ou d’une conversion de la peine en amende.
Soheila Mataii, qui a été arrêtée lors de manifestations contre le régime au Kurdistan, a été condamnée à 18 mois de prison par le tribunal révolutionnaire de Dehgolan. Elle a été jugée lors d’une séance en ligne qui n’a duré que quelques minutes, puis transférée à la prison pour femmes de Sanandaj. Elle a été condamnée pour « perturbation de l’ordre public », « activités de propagande contre l’État », « trouble de l’opinion publique », « défi aux forces de sécurité » et « activités de propagande en faveur des partis et groupes d’opposition ».
Samineh Bolaideh, étudiante en informatique, a été condamnée à un an de prison par la branche 2 du tribunal révolutionnaire de Zahedan pour « propagande contre l’État » et « soutien aux grèves nationales par la propagande dans le cyberespace ». Elle avait été arrêtée par les services du renseignement des pasdarans et libérée temporairement après avoir payé une caution.
Zahra Mehrabi, étudiante en conseil et orientation à l’université de Téhéran, a été condamnée à cinq ans de prison avec sursis par la branche 29 du tribunal révolutionnaire de Téhéran pour son rôle dans les manifestations de Téhéran. Après avoir payé sa caution, elle a été libérée de la tristement célèbre prison de Qarchak.
Ces condamnations témoignent de la répression croissante des manifestants contre le régime en Iran et de la dureté du traitement réservé aux femmes qui participent à ces manifestations. Elles servent d’avertissement à d’autres personnes qui pourraient envisager de participer à des activités similaires.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
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