Dans les dernières nouvelles d’Iran, plusieurs personnes ont été confrontées à des répercussions juridiques pour leurs activités présumées. Negar Davoudi, étudiante en informatique à l’université d’Ilam, a été condamnée à deux ans de prison et à des peines supplémentaires par la cour d’appel de la province d’Ilam.
Negar Davoudi a été initialement condamnée par le tribunal révolutionnaire d’Ilam le 19 décembre 2022, pour rassemblement et collusion dans l’intention d’agir contre la sécurité nationale. La décision de la cour d’appel impose une peine de deux ans de prison, une interdiction de quitter le pays pendant deux ans, un an de travail gratuit pour le département de l’aide sociale et 200 heures de participation à des cours d’enseignement et d’interprétation du Coran.
Dans d’autres nouvelles, la militante syndicale Reyhaneh Ansari Nejad a été convoquée à la 2e branche d’enquête du bureau du procureur général et révolutionnaire du 33e district de Téhéran, la prison d’Evine. Mme Ansari Nejad a été arrêtée le 12 mai 2022, lors d’une descente d’agents du ministère des renseignements à son domicile. Elle a été détenue pendant près de trois mois, notamment à l’isolement, dans le quartier 209 de la prison d’Evine et a été libérée le 6 août 2022, moyennant une caution de 1,5 milliard de tomans.
En outre, l’interrogatoire de l’avocate Fereshteh Tabanian a eu lieu le 20 février 2023 au Tribunal général et révolutionnaire d’Ahvaz. Tabanian s’est défendue contre les accusations d’activité de propagande contre l’État, de publication de faussetés, de rassemblement et de collusion, d’appartenance à des groupes hostiles et d’insulte aux dirigeants. Cette affaire a été récemment ouverte par le ministère des renseignements contre Tabanian, qui a été libérée après la session d’enquête en versant une caution de 400 millions de tomans.
Tabanian a déjà représenté deux des détenus des manifestations de novembre 2019 à Mahchahr et un certain nombre de détenus des récentes manifestations nationales. En décembre 2022, la branche 1 du tribunal révolutionnaire de Mahchahr l’a condamnée à trois mois de prison pour propagande contre l’État.
Source: CNRI Femmes
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