Le 22 juillet, un prisonnier nommé Hassan Falahi a été pendu à la prison centrale de Qom. La veille, le 21 juillet, six prisonniers ont été exécutés dans les prisons de Ghazalhasar et Dieselabad à Kermanshah. La sinistre vague d’exécutions a commencé le 20 juillet, lorsque quatre prisonniers ont été exécutés à la prison d’Adel Abad à Shiraz, dont une femme.
Le 21 juillet, un prisonnier nommé Daniyal Kazeminejad a été exécuté à la prison de Dieselabad, apparemment en représailles au meurtre de Sajjad Amiri, un agent du régime impliqué dans des actes violents en Irak et en Syrie.
Autre fait alarmant, une prisonnière politique kurde a été condamnée à mort par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidé par Iman Afshari, pour rébellion. À la suite de cette annonce, les prisonnières politiques de la prison pour femmes d’Evin ont organisé des manifestations pour protester contre cette décision.
Le même jour, le 23 juillet, au moins dix prisonniers ont été transférés à l’isolement à Birjand, Sanandaj et Oroumieh, ce qui indique la préparation de nouvelles exécutions.
Au milieu de ces événements horribles, les prisonniers de 16 établissements, dont Evin, Ghazalhasar et Tabriz, ont participé à une grève de la faim dans le cadre de la campagne « Les mardis contre les exécutions ». Ils ont publié une déclaration condamnant les actions du gouvernement, affirmant : « Alors que le gouvernement est incapable de répondre aux demandes légitimes du peuple, il cherche à instiller la peur par des exécutions afin d’étouffer les futures protestations ».
Le régime iranien a été critiqué pour son nombre disproportionné d’exécutions, en particulier de femmes et de mineurs, qui étaient souvent mineurs au moment des faits qui leur sont reprochés. La récente augmentation du nombre d’exécutions à la suite de l’élection présidentielle souligne la crainte profonde du Guide suprême Ali Khamenei de voir se produire des soulèvements populaires et des troubles sociétaux.
Cette tendance alarmante met en évidence la dépendance du régime à l’égard de la répression et de la violence pour garder le contrôle, révélant son incapacité à maintenir son autorité sans recourir à des mesures extrêmes.
Source : INU/CSDHI
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