Selon le site Iran HRMS, le dimanche 14 juillet 2024, d’après les informations reçues des détenus de la prison de Dastguerd à Ispahan, les autorités pénitentiaires ont accumulé d’énormes richesses en volant les détenus.
Selon un rapport envoyé de l’intérieur de la prison, dans un seul atelier de turquoises de la prison de Dastgerd à Isfahan, plus de 10 milliards de tomans de bénéfices sont allés aux autorités de cette prison et à l’organisation des prisons, mais moins de 2 millions de tomans ont été versés à chaque prisonnier sur cette énorme somme d’argent. L’inflation et la dévaluation de la monnaie sont telles en Iran que l’on parle en millions pour de petites sommes.
L’esclavage des prisonniers
Les informations indiquent : « A la prison de Dastguerd, il y a une section dite de travail, où les prisonniers sont réduits à l’esclavage tous les jours de 7 heures à 16 heures. Il y a 10 ateliers dans la zone de cette prison.
Mais les prisonniers qui passent des heures dans l’atelier de turquoises sont payés 2 millions de tomans par mois. Les ateliers dans lesquels les prisonniers sont amenés à travailler du matin au soir appartiennent à des personnes liées au gouvernement à l’extérieur de la prison, qui ont passé des contrats avec l’organisation pénitentiaire pour réaliser d’énormes profits grâce au travail bon marché des prisonniers. Ils gagnent des milliards. La direction de cette section est assurée par un Basij dont le nom de famille est « Goli ». Il est également le chef du Basij, l’un des quartiers d’Isfahan.
Esclavage officiel, aliénation des prisonniers
En Iran, les prisonniers sont contraints de travailler pendant des heures sans se reposer. Selon le contrat type, les trois quarts des salaires des prisonniers sont versés aux directeurs de prison. Et seulement un quart des salaires est versé aux prisonniers.
A titre d’exemple. Si le salaire mensuel d’un prisonnier est fixé à 200 dollars, 150 dollars vont dans les poches des administrateurs de la prison. Et seulement 50 dollars sont versés au prisonnier.
De nombreux détenus pour délits financiers en Iran sont généralement ceux qui ne peuvent pas payer leurs dettes en raison de problèmes économiques. En Iran, les prisonniers sont obligés de travailler pendant leur incarcération pour couvrir les frais de la prison et aider leur famille. Le type de travail le plus formel pour les prisonniers est l’emploi dans des ateliers. Ou l’exil vers des régions reculées pour travailler dans des mines.
Actuellement, au moins 1675 ateliers affiliés à l’Organisation des prisons emploient près de 100 000 prisonniers. Il en ressort clairement que depuis le maximum de 20 % des salaires des prisonniers leur sont versés, c’est un profit énorme qui est versé dans les poches des voleurs et des pilleurs du judiciair.
Les pilleurs du gouvernement, sous le titre de Coopérative des prisonniers et Fondation pour la formation professionnelle en charge de l’emploi dans les prisons, amassent tous les milliards de profits obtenus grâce au travail bon marché des prisonniers déshérités avec leurs projets anti-humains.
Source Iran HRS/CSDHI
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