Selon Molavi, alors que 279 000 de ces enfants ont abandonné l’école en raison de « problèmes financiers », le budget de l’éducation pour 2024 a diminué par rapport à l’année dernière.
Les experts citent la « pauvreté » comme la principale raison pour laquelle les enfants abandonnent l’école en Iran.
Le vice-président de la commission de l'éducation au Parlement a noté que si 12 % du budget général du pays était alloué à l'éducation ces dernières années, cette allocation est tombée à moins de 10 % cette année.
Cela intervient malgré une augmentation de 20 % du budget global pour 2024 par rapport à l’année dernière.
Récemment, le procureur général adjoint Gholam-Abbas Torki a décrit l’existence d’environ un million d’abandons scolaires comme une « statistique significative » et a appelé à une « transformation » du système éducatif.
Le Centre statistique iranien a signalé que le nombre d'abandons scolaires au cours de l'année scolaire 2022-2023 était supérieur à 929 000, soit une augmentation de 2 % par rapport à l'année précédente.
L’année dernière, le représentant du Sistan-Baloutchistan au Conseil suprême des provinces a annoncé que chaque année, 30 % des élèves de cette province sont contraints d’abandonner leurs études en raison de problèmes tels que les frais de transport scolaire.
Farooq Azami a déclaré dans une interview accordée en octobre 2023 à l'agence de presse ILNA du régime, que dans une seule région du Sistan-Baloutchistan, 4 000 élèves avaient abandonné l'école.
Moein al-Din Saeedi, représentant de Chabahar au Majlis, a également souligné en décembre 2023 qu'au Sistan-Baloutchistan, dans le sud-est de l'Iran, moins de 40 étudiants sur 100 obtiennent avec succès un diplôme.
Outre la pauvreté, des problèmes tels que le manque d’enseignants et d’établissements d’enseignement contribuent également au nombre croissant d’abandons scolaires en Iran.
Alireza Monadi Sefidan, président de la commission de la recherche et de l'éducation du Parlement, a prédit que les établissements d'enseignement seront confrontés à une pénurie de 70 000 à 80 000 enseignants en octobre de cette année.
Entre-temps, les enseignants ont organisé de nombreux rassemblements de protestation ces dernières années pour faire valoir leurs revendications professionnelles et leurs moyens de subsistance et ont critiqué les politiques gouvernementales en matière d’éducation dans le pays.
Source: Iran Focus
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