Dans la matinée du jeudi 18 juillet 2024, les bourreaux de Khamenei ont pendu le prisonnier politique Idris Jamshidzehi, un compatriote baloutche âgé de 45 ans, à la prison de Zahedan, après 7 ans de détention et de torture.
Idris, originaire du village de Tigh-Ap dans le canton d’Iranshahr, avait été arrêté en juin 2017 pour le meurtre d’Abdolkarim Sajjadi, le commandant criminel de la milice du Bassidj d’Iranshahr. Il a été condamné à mort pour « atteinte à la sécurité nationale » et « guerre contre Dieu ». Ce milicien du Bassidj avait été envoyé en Syrie par Qassem Soleimani où il avait longtemps participé au massacre de la population.
D’autre part, le mardi 16 juillet 2024, des prisonniers politiques de onze prisons ont mené une grève de la faim pour la 25e semaine dans le cadre de la campagne « Non aux mardis de l’exécution« .
Le fascisme religieux au pouvoir en Iran tente désespérément par des exécutions, des meurtres et des actes bellicistes, d’empêcher l’explosion de la colère populaire et son inévitable renversement.
La Résistance iranienne appelle une fois de plus le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, son Haut-Commissaire, le rapporteur spécial sur l’Iran et les autres organes compétents des Nations Unies, ainsi que l’Union européenne et ses États membres, à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonniers condamnés à mort et libérer les prisonniers politiques en Iran.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 juillet 2024/CNRI
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