Points clés de la résolution :
Condamnation de la déstabilisation régionale : La résolution condamne sans équivoque les actions du régime iranien qui ont contribué au terrorisme et à l’instabilité au Moyen-Orient, en soulignant particulièrement l’implication du régime depuis les attentats du 7 octobre 2023.
Soutien aux manifestants iraniens : il affirme le droit des manifestants iraniens à exiger des changements fondamentaux en Iran, notant que répondre à ces appels contribue à la sécurité régionale et mondiale.
Reconnaissance de l’autodétermination politique : La résolution reconnaît et soutient le droit inhérent du peuple iranien à déterminer son avenir politique, tel qu’énoncé dans la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies.
Responsabilité du régime iranien : La Chambre appelle au maintien des sanctions contre Téhéran et soutient le Plan en dix points pour l’avenir de l’Iran proposé par Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Ce plan prône des élections libres, une économie de marché, la séparation de la religion et de l’État et un Iran non nucléaire.
Soutien aux unités de résistance : La résolution exhorte la communauté internationale à reconnaître les droits des manifestants iraniens et des unités de résistance dirigées par l’OMPI à affronter le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) et d’autres forces répressives.
Soutien aux unités de résistance : La résolution exhorte la communauté internationale à reconnaître les droits des manifestants iraniens et des unités de résistance dirigées par l’OMPI à affronter le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) et d’autres forces répressives.
Protection des réfugiés politiques iraniens : Le gouvernement américain est appelé à assurer la protection des réfugiés politiques iraniens dans le camp d’Achraf 3 en Albanie, garantissant ainsi leurs droits en vertu de la Convention de Genève et de la Convention européenne des droits de l’homme.
Plaidoyer pour un Iran démocratique : La résolution soutient la lutte du peuple iranien pour établir une république démocratique, laïque et non nucléaire.
Contexte et implications
La résolution vient en réponse au rôle croissant du régime en Iran dans les conflits régionaux et à sa répression interne de la dissidence. Il met en lumière les manifestations importantes qui ont eu lieu en Iran en 2018, 2019 et 2022. Les manifestations ont été marquées par des revendications généralisées visant la fin du système Velayat-e Faqih (tutelle du juriste islamique) et l’établissement d’un gouvernement démocratique.
La résolution note également la répression brutale des minorités ethniques et religieuses en Iran, notamment les Kurdes, les Baloutches, les Arabes, les chrétiens, les juifs, les bahaïs, les zoroastriens et les musulmans sunnites. Il souligne l’utilisation par le régime du terrorisme et de la diplomatie des otages comme outils de politique étrangère, citant la condamnation du diplomate iranien Asadullah Assadi pour un attentat terroriste planifié en Europe.
En outre, la résolution reconnaît les massacres historiques perpétrés par le régime iranien, notamment l’exécution en 1988 de plus de 30 000 prisonniers politiques, un crime dans lequel l’actuel président iranien Ebrahim Raisi a joué un rôle de premier plan.
La résolution a recueilli un soutien international important, avec plus de 3 600 parlementaires et 125 anciens dirigeants mondiaux exprimant leur soutien au plan en dix points de Maryam Radjavi. Cette approbation mondiale reflète un consensus croissant sur la nécessité de répondre aux actions du régime iranien et de soutenir les aspirations du peuple iranien à un avenir démocratique.
La résolution 1148 de la Chambre représente une position ferme des États-Unis contre les activités déstabilisatrices et les violations des droits de l’homme du régime iranien. En soutenant les droits des manifestants iraniens et en plaidant pour un avenir démocratique pour l’Iran, la résolution vise à contribuer à une plus grande stabilité régionale et à une plus grande sécurité mondiale.
Source : CNRI
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