Dans la matinée du samedi 20 juillet 2024, les condamnations à mort de 3 hommes et d’une femme ont été exécutées à la prison centrale de Chiraz, également connue sous le nom d’Adelabad.
La femme qui a été exécutée en même temps que les 3 hommes s’appelait Mahmoudinia (prénom inconnu). Elle avait été condamnée à mort pour “meurtre avec préméditation”.
Mme Mahmoudinia avait été arrêtée et condamnée à mort pour avoir tué son fiancé. Elle ne voulait pas l’épouser et sa famille l’avait forcée à se marier.
L’absence de classification des meurtres avec préméditation en Iran signifie que tout type de meurtre, quelle que soit sa gravité ou son motif, peut entraîner une condamnation à mort.
Selon les informations compilées par la Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne, avec l’exécution de Mme Mahmoudinia à la prison centrale de Chiraz, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis 2007 s’élève à 240. 11 femmes ont été exécutées depuis janvier 2024.
Recordman des exécutions de femmes
Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.
Aucun gouvernement au monde n’a exécuté autant de femmes. Cette liste ne tient pas compte des dizaines de milliers de femmes exécutées en Iran pour des motifs politiques.
La Commission des femmes du NCRI a déjà mentionné que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques à l’encontre des femmes et avaient agi en état de légitime défense.
En moyenne, 15 femmes ont été exécutées chaque année sous l’ancien gouvernement iranien.
Cependant, 26 femmes ont été exécutées sous le gouvernement du Raïssi en 2023, soit 11 de plus que la moyenne précédente.
La Commission des femmes du CNRI appelle les Nations unies, l’Union européenne et les autres organisations internationales concernées à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des condamnés à mort et mettre fin à l’application de la peine de mort en Iran.
Source: CNRI Femmes
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