Mahan Taraj a souligné les difficultés auxquelles sa famille a été confrontée et le soutien indéfectible qu’elle a apporté à l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI), le plus grand groupe d’opposition au régime au pouvoir en Iran. La tante de Mahan, Mahboubeh Kia, était un membre de l’OMPI qui a été tué par le régime clérical en 1988, une histoire qui a eu un impact significatif sur l’engagement de Mahan pour la cause.
Son lien avec l’OMPI n’a pas été simplement hérité de ses parents, mais a été une décision consciente et informée. Mahan a souligné qu’elle avait examiné en profondeur les différents groupes d’opposition avant de s’aligner sur l’OMPI en raison de leur engagement en faveur de la démocratie, de l’égalité des sexes et de la laïcité.
Mahan Taraj a également souligné le respect de l’OMPI pour les croyances religieuses ou personnelles individuelles, notant que malgré le fait qu’il s’agisse d’une organisation musulmane, elle respecte fortement les valeurs laïques. Elle a souligné qu’elle n’a jamais été interrogée sur ses croyances religieuses par un membre de l’organisation, ce qui montre l’engagement de la PMOI à respecter les convictions personnelles.
Une partie importante de l’interview a été la présentation du nouveau podcast de Mahan, « L’Iran Décrypté ». Ce projet, motivé par son devoir moral de soutenir la Résistance iranienne, vise à lutter contre la désinformation au sujet de l’OMPI.
Le podcast présente des interviews d’experts et de militants afin de donner une image fidèle de l’organisation. Bien qu’elle ne soit pas une journaliste professionnelle, Mme Mahan consacre son temps à cette entreprise, avec le soutien technique de son mari français.
Mme Mahan Taraj a également abordé les efforts considérables déployés par le régime iranien pour diaboliser l’OMPI par le biais de campagnes de désinformation. Elle a exhorté les auditeurs à rechercher des informations fiables, à s’engager avec les partisans de l’OMPI et à se forger des opinions indépendantes sur le mouvement.
Pour conclure, il a été demandé à Mme Mahan Taraj de décrire le mouvement de la résistance iranienne en trois mots. Elle a choisi « ténacité », soulignant la lutte persistante de l’OMPI contre le régime depuis plus de quatre décennies ; « fiabilité », pour son analyse géopolitique précise et cohérente ; et « indépendance », soulignant l’autosuffisance de l’organisation et son absence de dépendance à l’égard de l’étranger.
Source: CSDHI
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