Accusations portées contre Rana Kourkouri
Negar Kourkouri, la sœur des détenus, a écrit au sujet des accusations portées contre Rana Kourkouri : “L’année dernière, en raison des activités de ma sœur sur les médias sociaux, une affaire a été montée de toutes pièces contre elle, l’accusant d’inciter et d’insciter les personnes à la violence et au meurtre. Pendant cette période, ma sœur a vécu dans la clandestinité, mais après avoir posté quelques commentaires sur les élections, elle a été retrouvée et est actuellement détenue par les services des renseignements du CGRI à Pakdacht”.
La situation de la famille Kourkouri
Rana Kourkouri est mariée et mère de 2 jeunes enfants. La famille Kourkouri est soumise à de fortes pressions. Abbas (Mojahed) Kourkouri, qui est incarcéré à la prison de Sheiban à Ahvaz, a été arrêté lors des manifestations nationales de 2022 et sa condamnation à mort a été confirmée par la Cour suprême.
Tentative d’accusation de Mojahed Kourkouri
Les responsables du régime ont inventé des scénarios pour imputer à Mojahed Kourkouri et à d’autres jeunes de la ville les meurtres commis par les forces de sécurité de l’État à Izeh, y compris celui de Kian Pirfalak. Le père de Kian Pirfalak a déclaré : “Je n’ai aucune plainte contre Mojahed Kourkouri et les habitants d’Izeh, et je n’en aurai jamais, car ma femme et moi avons vu de nos propres yeux que les forces de sécurité, sous le commandement d’Eidi Alipour, ont tiré sur notre voiture, m’ont blessé et ont tué mon fils.”
Le 20 décembre 2022, des agents armés munis d’équipements militaires ont attaqué le domicile de Mojahed Kourkouri dans le village de Parsila, à Izeh, le blessant et l’arrêtant.
Condition du prisonnier politique Mojahid Kourkouri, tortures physiques et psychologiques
Mojahed Kourkouri est détenu à l’isolement dans la prison de Sheiban, à Ahvaz, depuis plus d’un an. Il a été privé du droit de téléphoner à sa famille et à son avocat. Lors d’une visite à sa famille, il a révélé avoir subi des tortures physiques et psychologiques visant à lui extorquer des aveux forcés.
Selon lui, les agents l’ont soumis à plusieurs reprises à des simulacres d’exécution et l’ont forcé à prendre des pilules qui l’ont désorienté et lui ont causé des problèmes d’élocution.
Source : CNRI Femmes
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