Malgré la détérioration de son état physique, les autorités de la prison d’Evin ont refusé à cette prisonnière d’environ 60 ans un transfert à l’hôpital et des soins médicaux appropriés.
Azar Korvandi (Musazadeh), prisonnière politique depuis les années 1980, souffre de deux artères cardiaques obstruées nécessitant une intervention médicale immédiate. Cependant, ses demandes de transfert à l’hôpital ont été ignorées par les responsables de la prison.
Azar Korvandi a été arrêtée à l’été 2019 pour collaboration avec l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI) et promotion de la propagande contre le régime, après avoir organisé des séances de conseil familial dans son jardin familial à Chahriar. Elle a été libérée sous caution, mais a été condamnée en décembre 2021 par le tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Mme Korvandi a été condamnée à une peine de cinq ans d’emprisonnement pour “rassemblement et collusion en vue d’agir contre la sécurité nationale” et à une peine supplémentaire d’un an pour “propagande contre l’État”. À titre de peine complémentaire, elle s’est vu interdire de quitter le pays pendant 2 ans et d’adhérer à des groupes sociaux, politiques et culturels ou d’y exercer des activités pendant 2 ans.
Après la confirmation du verdict par la cour d’appel de Téhéran et en vertu de l’article 134 du code pénal du régime, la peine de 5 ans de prison prononcée à l’encontre d’Azar Korvandi est devenue exécutoire.
Le 30 juillet 2023, elle a été convoquée à la première section du bureau de l’exécution des peines du bureau du procureur du district 33 de Téhéran, arrêtée et transférée à la prison d’Evin pour y purger sa peine.
Source : CNRI Femmes
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