– Au petit matin du dimanche 7 juin 2024, l’exécution d’un prisonnier kurde nommé Mojtaba Karami, un résident de 28 ans de la ville de Harsin dans la province de Kermanshah, a été mise en oeuvre dans la prison centrale de Chiraz (Adelabad). Ce prisonnier avait été condamné à mort pour des accusations liées à des « délits liés à la drogue ».
Selon les informations reçues par l’organisation Iran Human Rights Monitor (Iran HRM), Mojtaba Karami avait été arrêté il y a quatre ans pour possession de drogue et avait été condamné à mort par le système judiciaire iranien.
À ce jour, l’exécution de ce prisonnier n’a été annoncée par aucun des médias contrôlés par le gouvernement ni par aucune source officielle en Iran, et l’exécution a eu lieu en silence, sans couverture médiatique.
En 2023, le nombre d’exécutions de prisonniers de droit commun a atteint 830 personnes. Parmi eux, l’exécution de prisonniers impliqués dans des crimes liés à la drogue a été multipliée par plusieurs fois par rapport à l’année précédente. Les prisonniers associés à des infractions liées à la drogue viennent souvent des bidonvilles proches des villes et sont considérés comme appartenant à des segments pauvres de la société. Ils sont condamnés à mort à l’issue d’une procédure judiciaire inéquitable. Alors que les crimes liés à la drogue ne devraient jamais être passibles de la peine de mort selon les lois internationales
Source : Iran HRM/ CSDHI
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