Un document récemment publié par la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada confirme la décision de révoquer la résidence permanente de Larijani et de l’expulser. Le document révèle que depuis qu’il a obtenu la résidence permanente, Larijani a passé la plupart de son temps en Iran, résidant au Canada pendant seulement 258 jours sur cinq ans. Cela est loin des 730 jours obligatoires requis pour conserver la résidence permanente.
Larijani a tenté de faire appel de la décision, arguant que ses séjours prolongés en Iran étaient dus aux soins apportés à sa mère âgée et à ses obligations auprès de l’Université de Téhéran. Cependant, l’appel a été rejeté.
La révocation et l’expulsion subséquente surviennent à un moment où le Canada intensifie son examen minutieux des responsables iraniens résidant dans le pays. Cette action fait partie d’une initiative plus large du gouvernement canadien visant à lutter contre la présence d’individus liés au régime dictatorial iranien. Plus tôt, le Canada avait initié l’expulsion de cinq autres ressortissants iraniens soupçonnés d’avoir des liens avec le régime.
Le cas de Larijani est particulièrement remarquable étant donné ses fonctions importantes en Iran, notamment divers postes de direction au ministère de la Santé et son mandat de président de l’Université des sciences médicales de Téhéran.
L’Agence des services frontaliers du Canada a déclaré que Larijani avait investi au Canada, apparemment pour soutenir l’éducation de son fils et assurer un avenir à sa famille dans le pays. Malgré ces investissements, la principale source de ses revenus restait en Iran. Larijani possède deux propriétés au Canada, dont l’une abrite sa famille.
Selon des responsables iraniens, environ 5 400 enfants de responsables iraniens vivent actuellement à l’étranger. Cette révélation met en évidence une disparité significative alors que les plus hauts responsables du régime tentent de dissimuler leur richesse dans un contexte de troubles croissants et d’inégalités croissantes au sein de la société.
Source : CNRI
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